Les travaux suite.
Monsieur le maire Albert Bizet, par arrêté municipal
du 16 mars, décide que les voitures transportant les matériaux délivrés à
l’école des enfants de troupe sur la rue de Tivoli, des Planches ou vers la
briqueterie, devront prendre la route départementale n° 5 et le chemin dit de
Villers. Il sera verbalisé contre les contrevenants.
Les effectifs prévisionnel.
Le 28
octobre 1886, à la suite d’une démarche faite par M. le maire au ministère de
la Guerre, M. le général Saint Mars, directeur de l’Infanterie, lui a fourni la
composition suivante des cadres de l’école :
Tableau
A Personnel militaire officiers
Chef de
bataillon commandant l’école : 1
Capitaine
commandant en second faisant fonction de major : 1
Lieutenants
instructeurs : 3
Lieutenant
trésorier : 1
Lieutenant
comptable du matériel : 1
Médecin
aide major 1re classe : 1
Total
pour les officiers : 8
Tableau
B Troupe
Sous-officiers
et caporaux hors-cadre
Adjudants :
3
Adjudant
maître d’escrime : 1
Sergent-major,
vaguemestre : 1
Sergents
secrétaires : 8
Sergents
instructeurs : 6
Sergent
moniteur de gymnastique : 1
Sergent
fourrier : 1
Caporaux
Moniteurs
d’escrime : 2
Instructeurs
et secrétaires : 15
Moniteurs
de gymnastique : 2
Armurier,
d’infirmerie, tailleur et cordonnier : 4
Soldats
Clairons :
2
Soldats
de 1re classe, secrétaire, infirmier : 4
Soldats
de 2ème classe, emplois divers : 15
Total
pour les troupes : 65
Tableau
C Personnel civil
Professeur principal : 1
Professeurs :
10
Total
pour les professeurs : 11
Religieuses
Sœur
supérieure : 1
à la dépense : 1
aux cuisines : 1
à l’infirmerie : 2
à la lingerie : 2
à la communauté : 1
Total :
8
Les professeurs
sont choisis parmi les instituteurs primaires pourvus du brevet supérieur ou
parmi les officiers et sous-officiers retraités. Une lettre adressée le 31 août
dernier par M. le ministre à M. le maire fixe l’ouverture de l’école avec 400
élèves en octobre prochain. Ce chiffre sera porté à 500 élèves conformément aux
conventions conclues avec la ville et les cadres seront augmentés en
conséquence, selon le besoin du service et sur la demande du commandant de
l’école.
Ce que la République a fait
pour les fils des vieux serviteurs du pays.
Au
moment où le ministre de la Guerre vient de procéder à l'inauguration
officielle de l'orphelinat militaire d'Hériot, situé au château de la
Boissière, près de Rambouillet, et donné par l'ancien officier supérieur qui
dirige aujourd'hui les grands magasins du Louvre, il nous paraît indispensable
de rappeler ici ce que le gouvernement républicain a fait pour les fils des
vieux serviteurs du pays. On sait que chaque compagnie, chaque escadron, chaque
batterie, dispose d'une place d'enfant de troupe. L'institution est de vielle
date mais elle a été si négligée par les régimes antérieurs que son effet utile
était presque nul. L'armée entretenait ainsi plusieurs milliers d'enfants dont
l'éducation était déplorable, dont l'instruction n'était point dirigée et il
fallait qu'un enfant de troupe fût supérieurement doué pour parvenir plus tard
à une position satisfaisante. En général, presque toutes ces forces vives
étaient perdues, surtout pour l'armée, et pourtant le contingent n'en est pas à
dédaigner, car on compte dans l'armée environ 5000 enfants de troupe. La
République a pensé qu'elle se devait à elle-même et à l'armée, ainsi qu'aux
hommes de troupe et à leurs fils, de remédier à cet état de choses aussi peu
moral que peu productif. Au point de vue moral, elle a décidé que les enfants
ne séjourneraient plus à la caserne dont le séjour ne pouvait que nuire à leur
éducation. Au point de vue de l'aménagement et de l'utilisation de cette riche
pépinière, elle a fondé six établissements d'instruction pour recevoir les fils
de soldats au seuil de l'adolescence et les élever jusqu'au jour où ils
atteignent l'âge d'entrer au service.
Les
enfants de troupe se trouvent ainsi divisés en deux grandes catégories: dans la
première sont compris les enfants de 2 à 13 ans, dans la seconde, les jeunes
gens de 13 à 18 ans. Les enfants de 2 à 13 ans, au nombre de 3000 environ
restent dans leurs familles qui reçoivent pour chacun de leurs fils classé dans
cette catégorie une allocation annuelle d'entretien variant avec l'âge de
l'enfant.
A 13
ans, les enfants de troupe entrent dans un des établissements scolaires
nouvellement fondés sous le nom d'école militaire préparatoire et qui se
trouvent: pour l'infanterie, à Rambouillet, à Montreuil-sur-Mer, à
Saint-Hippolyte-du-Fort, aux Andelys; pour la cavalerie, à Autun; pour
l'artillerie, le génie et le train à Billom. Toutes ces écoles sont aujourd'hui
en plein fonctionnement, sauf celle des Andelys qui ne sera ouverte que le 1er
octobre prochain.
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Extraits d’une revue Euroise, écrite par le Chanoine Bonnenfant. Il est question des activités de Monseigneur Henri Saudeur qui fut un temps aumonier de l’EMP des Andelys ( 1885 et ss). Il est question de son intervention lors d’une « révolte » des élèves ( 1885-1886) et de son intervention à l’occasion de l’inauguration de la gare des Andelys.
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Extraits d’une revue Euroise, écrite par le Chanoine Bonnenfant. Il est question des activités de Monseigneur Henri Saudeur qui fut un temps aumonier de l’EMP des Andelys ( 1885 et ss). Il est question de son intervention lors d’une « révolte » des élèves ( 1885-1886) et de son intervention à l’occasion de l’inauguration de la gare des Andelys.
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