Janvier
Des
promotions, des nominations, des décorations.
Au
tableau d’avancement pour l’année 1936, M. le lieutenant Cotte est proposé pour
le grade de Ccapitaine, M. l’adjudant Faucon pour le grade de sous-lieutenant,
M. le sergent-chef Le Bert pour le grade d’adjudant, M. le sergent Favre pour
le grade de sergent-chef, en outre, la Médaille militaire est conférée à M.
l’adjudant Faucon.
Toutes
nos félicitations …
L'Impartial
du 3 janvier.
Un
ancien de l’EMP, M. Peyrières Albert-Georges, capitaine à l’état-major des
troupes spéciales du Levant, vient d’être promu au grade de chef de bataillon
et est affecté au 43ème RI à Lille.
L'Impartial
du 4 janvier.
Février
Cercle
d’escrime des Andelys.
Le
challenge réservé aux élèves du maître d’armes Mathis, (cercle d’escrime des
Andelys salle d’arme de l’E.M.P., cercles d’escrime de Gisors, Louviers,
Vernon) actuellement détenu par Bigourie du CEA, sera remis en compétition
dimanche prochain 16 courant à 14 h. dans la salle d’escrime des Andelys (Hôtel
de Villle).
L'Impartial
du 15 février.
Classement
de cette finale :
1er
Boyer CEA 12 victoires ;
2ème
Duperche CEA 9 victoires ;
3ème
Richard CEA 8 victoires ;
4ème
Pucci EMP 8 victoires ;
5ème
Corvest EMP 6 victoires.
L'Impartial
du 19 janvier
Février
Escrime
Championnat scolaire de Normandie.
Le
jeune Nicot, élève de l’EMP, présenté par le maître Mathis, se classe deuxième
.
L'Impartial
du 11 mars.
Mars
Un concert.
Concert
de l’Amicale des Anciens élèves de l’école communale des garçons du
Grand-Andely, avec la participation des instrumentistes de l’EMP.
L'Impartial
du 28 mars.
Avril
Un mariage.
Roger-Fernand
Desmons, sergent à l’EMP et Suzanne-Fernande Rigal, employée des postes, 14 rue
du Gal de Fontanges.
L'Impartial du
1er avril.
Rixe à
l’Ecole Militaire.
Vendredi
vers 20 h., le nomade Quemener Abel, 39 ans, de passage dans notre ville a été
frappé de plusieurs coups de rasoir au cou et au bras gauche alors qu’il
attendait son tour à la distribution de la soupe populaire à l’École Militaire.
Son
agresseur, individu peu recommandable, a pris la fuite aussitôt son triste
exploit accompli, il est activement recherché.
Quant
à la victime, après reçu les premiers soins nécessités par son état, du médecin-capitaine
de l’École Militaire, elle a été admise à l’hôpital de la ville.
Son
état n’inspire aucune inquiétude.
L'Impartial
du 1er avril.
Bal des sous-officiers
organisé au profit des œuvres de l’EMP.
L'Impartial
du 8 avril.
Mai
Fêtes
nationales Jeanne d’Arc.
Manifestations
sportives organisées par le CSA avec le concours de l’EMP.
A
17h15 place Nicolas Poussin, concert par la fanfare de l’EMP sous la conduite
du sergent Gide.
L'Impartial
du 6 mai.
Sports
football.
Résultats
du 24 mai. A Vernon, finale du challenge du CA Vernon ( Juniors).
A.S.
Cheminots-Etats Paris bat l’EMP par 2 à 1.
Cette
finale fut gagnée par l’équipe la plus courageuse. L’EMP pratiqua un beau
football, trop académique, n’osant pas attaquer l’adversaire en possession de
la balle. Quant aux cheminots, ils jouèrent le match à l’arraché, en poussant à
fond toute la partie.
L’arbitrage
bien au début, fut trop large le reste de la partie.
L'Impartial
du 27 mai.
Juin
Fêtes
sportives des Andelys.
Le
lundi de Pentecôte grande fête sportive avec le concours de la musique de l’École
militaire et la participation de l’équipe d’escrime de l’École.
Tournoi
d’escrime.
Au
cours du tournoi le maître Mathis fit faire à ses élèves Barré et Soulice,
assisté des jeunes élèves de l’École Militaire, une démonstration de fleuret
fort appréciée du public et des escrimeurs présents.
Résultats :
Epée.
9ème
Jourdain EMA 3 victoires.
Consolations :
3ème
Pucci EMA 3 victoires.
L'Impartial
du 24 juin.
La fête de
séparation à l’Ecole militaire.
La
traditionnelle fête de séparation aura lieu cette année, le samedi 4 juillet, à
20 h 30, en la nouvelle salle des fêtes de l’École artistiquement aménagée et
décorée. Enfants de la ville, élèves et gradés del’École militaire, se sont mis
au travail avec beaucoup d’entrain et de coeur.
Le
programme, le prix des places, seront donnés sous peu. Nombre de personnes déjà
averties des travaux considérables qui ont été entrepris, pour la
transformation complète et moderne de la salle des fêtes de l’École, ont réservé
leur soirée du 4 juillet. Le spectacle sera digne du cadre nouvellement créé et
les prix seront à portée de toutes les bourses. Cette soirée sera suivie comme
l’an passé d’une sauterie à la salle d’escrime.
La
fête de plein air, avec ses attractions habituelles et nouvelles, car l’on
parle de braderie humoristique, aura lieu le dimanche 12 juillet. L’entrée sera
entièrement gratuite.
Juillet
Fête de
séparation.
Les
organisateurs rappellent que la fête de séparation aura lieu le samedi 4
juillet à 20 h 30 précises dans la nouvelle salle des fêtes de l’École.
Il
ne sera pas envoyé de cartes d’invitations.
Les
personnes désireuses de se faire réserver leurs places avant la séance,
n’auront qu’à en faire la demande, soit par écrit, soit par tout autre moyen,
au capitaine Cotte, qui se fera un plaisir de leur faire tenir leurs places
louées sans aucun frais.
Les
prix des places est ainsi fixé : grandes personnes, 5 F ; enfants jusqu’à 12
ans, 2 F 60.
Le
programme comprendra plusieurs morceaux d’orchestre ; un menuet Louis XV dansé
par les enfants de la ville et de l’École.
Le
skecht Ce que chantent nos petits permettra à tous de se rappeler les
gracieuses chansons qui firent les joies de leur enfance.
Deux
saynètes militaires amèneront le fou-rire.
Une
comédie en deux actes de Max Régnier doit satisfaire les plus difficiles.
Deux
fantaisies musicales agrémentées de personnes sur scène recueilleront le
meilleur succès.
Monologues
et chants divers compléteront ce programme qui se déroulera dans un cadre entièrement
rénové. C’est la première étape d’un projet de décoration définitif dont la
lumière est le principale facteur.
L’éclairage
indirect émanant de globes argentés se diffuse sur un plafond de tissus foncé,
fait valoir le satiné des panneaux d’okoumé, accuse les volumes puissants des
colonnes ainsi que les galbes harmonieux des frises. Le confort ne le cède en
rien à la conception artistique. En plus de fauteuils à siège mobile disposés
sur plan incliné, des loges capitonnées de reps, ornées de rideaux de velours
frappé, permettent d’accueillir les invités dans une salle bien ventilée.
Comme
les autre années le buffet servira des boissons fraîches à des prix
raisonnables. La soirée sera suivie d’une sauterie.
Les
cars Loison assureront le transport des invités : départ du premier car, place
du Petit-Andely à 20 h 10. Puis départ de la Place Poussin suivant les besoins.
Un
retour assurera le transport des personnes qui auront assisté à la sauterie.
L'Impartial
du 1erjuillet.
Une
promotion.
C’est
avec un vif plaisir que nous avons appris la nomination au grade de capitaine
du lieutenant Cotte, de l’École militaire.
Toutes
nos félicitations pour cet avancement justement mérité.
La fête de
séparation, rappel.
Nous
rappelons, qu’aujourd’hui samedi 4
juillet, à 20h30, a lieu, en la nouvelle salle des fêtes de l’École militaire
la soirée théâtrale, première partie de la fête de séparation.
La
soirée sera suivie d’une sauterie. Le prix des places est de grande personne 5
F, enfants au-dessous de 12 ans 2,50 F.
La
fête de plain air, seconde partie de la fête de séparation, aura lieu le
dimanche 12 juillet. L’entrée sera gratuite.
Les
cars Loison assureront le transport de la Ville à l’École.
L'Impartial
du 4 juillet.
Distribution
des prix à l’Ecole militaire.
La
distribution des prix à l’École militaire aura lieu le 10 juillet à 15 h. dans
le parc de l’établissement, sous la présidence de M. le général Herlaut,
commandant le groupe de subdivisions de
Rouen.
Le
commandant, les officiers et les professeurs invitent les amis de l’École
militaire à honorer cette cérémonie de leur présence.
Ils
remercient sincèrement les personnes qui ont la générosité de contribuer à la
constitution de récompenses aux meilleures élèves par des dons particuliers.
La fête de
séparation.
La
première partie de la traditionnelle fête de séparation a obtenu samedi un
succès jusqu’alors inégalé.
Les
organisateurs de la deuxième partie, fête de plein air, font tous les efforts
nécessaires pour que la kermesse soit digne des précédentes et même les
dépasse.
Ils
rappellent que l’entrée est entièrement gratuite, qu’il n’y aura pas de vente
de programme et qu’il ne sera fait aucune quête. Les différents stands
proposent aux invités leurs lots à acquérir par la chance où l’adresse.
Dans
le détail, la kermesse commencera à 13 h 30. Les portes de l’École seront
définitivement fermées à 22 heures.
Le
programme sera le suivant :
De
13 h 30 à 18 h., visite des stands qui comprennent : concours de tir pour dames
et messieurs, doté de très nombreux prix, jeu de palets, pêche aux anneaux ;
guignol lyonnais, permis de conduire, rapide andelysien, bonnet normand,
lapinodrome, fakirs, billard japonais, jeu de massacre, roue de la fortune,
stand surprise du point d’interrogation, camp scout avec friterie, beignets,
etc ...
Une
braderie humoristique obtiendra un franc succès.
A
18 h. apéritif concert.
A
18 h. 30 et pour la première fois aura lieu dans les cours de l’École, le
baptême des jeunes élèves des première et deuxième compagnies par leurs
camarades de la promotion sortante de troisième compagnie. Un défilé costumé
précédera cette cérémonie, à laquelle assisteront tous nos invités. Le major de
promotion, qui deviendra le père Tradition, prononcera un discours, pour
passer le flambeau aux futurs anciens. Nul doute que l’essai de cette année ne
soit dans l’avenir non seulement maintenu, mais continué avec plus de ferveur.
A
19 h., pic-nique dans les parcs, soit que les visiteurs aient emporté leur
repas, soit qu’ils demandent par inscription au buffet avant 18 heures, d’être
servis sur place. Le repas comprendra pour 6 F. : pain, jambon, saucisson,
oeufs durs, frites, pâtisserie.
De
20 à 22 h. bal champêtre.
L’École
sera pavoisé et illuminée.
Soirée
théâtrale du 4 juillet.
La
première partie de la traditionnelle fête de séparation a accueilli samedi 4
juillet, le meilleur succès. Devant un public très nombreux, s’est déroulé dans
un cadre magnifique un programme de tout premier ordre.
La
nouvelle salle des fêtes de l’École est un chef-d’oeuvre de bon goût et de sens
artistique. L’éclairage indirect, le parquet en déclivité, les sièges
confortables, de superbes loges, un velum plissé sous des arcades, une scène
agrandie qui permet de grandioses réalisations et des jeux de lumières faciles,
font de cette salle l’une des plus belles de la région. Tous les mérites de
conception reviennent à M. Parrault, professeur de dessin à l’École.
Le
programme présenté fut de l’avis unanime des spectateurs, un des meilleurs que
les organisateurs aient mis en scène.
L’orchestre
sous la baguette habile du distingué M. le sergent Gidde, exécuta plusieurs
morceaux très goûtés.
L’accompagnement
des sketchs, révéla les progrès importants réalisés par nos jeunes élèves
musiciens. Clarinettes, pistons, trompettes solo, saxo, firent merveille.
Dans
Isouche et la Théorie, dialogues militaires, MM. Vidal, Amien et
Guillotte nous firent rire de bon coeur.
Le
sergent Vidal est à féliciter pour ses chansons à la Polin. Bissé, il dut
revenir plusieurs fois en scène, où son talent d’acteur-troupier fut très
applaudi.
Mlle
Mannalter chanta d’une façon ravissante Les Roses de mon Rosier.
Gracieuse, enjouée, habile, on peut reconnaître chez cette jeune fille un art
consommé d’actrice tant pour le chant que pour la diction. Son succès fut des
plus mérités.
Ronceveaux, comédie en 2 actes, de Max Régnier, fut
prestement enlevé par d’excellents acteurs comme MM. Chabot, Mappe, Desmonts et
Favre. Onésime Ballotin fut parfait, et les applaudissements répétés prouvèrent
combien les spectateurs s’amusèrent de cette pièce pleine d’esprit et
absolument bien rendue.
Mais
que dire des 2 sketchs Ce que chantent nos petits et surtout du Ballet
de la Marquise.
Là
le succès fut complet. Tout un chacun écouta avec beaucoup d’émotion les
chansons de l’enfance, qui nous furent dites par le Pierrot malheureux, la
bonne fée : Mlle. Gidde, 3 ravissants bambin, un groupe de lutins, de jolis
meuniers, des écoliers, des Pierrots, le roi Dagobert, Cadet-Roussel,
Polichinelle et la mère Michel.
Gracieuses
et belles en des costumes de fraîcheur remarquable de jeunes marquises : Mlles
Mannalter, Brionne, Desmonts, Le Ber accompagnés de marquis poudrés à frimas,
MM. Demarcq, Brument, Fessard, Debreuille, Fiévet, interprétèrent avec beaucoup
de brio, chants et menuet du Ballet de la Marquise où le majordome
l’élève Duval, donna la note gaie. Couverts d’applaudissements, acteurs et
actrices durent revenir plusieurs fois en scène.
Signalons
enfin, l’excellent monologue normand de l’élève Bagrin et les deux fantaisies
musicales avec mise en scène, la Fête Provençale et Sur un marché
Persan.
Là
aussi, nous dirons que gardians de la Camargue, bergers ou bergères de
Provence, toréadors, Mireille et arlésienne, chameliers arabes, mendiants,
jongleurs, charmeurs de serpents perses, princesse calife, nègre et fou, furent
très bien.
La
sauterie qui suivit la séance eut un entrain complet.
Remercions
encore une fois l’École militaire, M. le chef de bataillon, les organisateurs
et tous ceux, qui, à quelque titre que ce soit se sont dépensés pour assurer le
succès de cette belle fête.
Remarqués
dans l’assistance : MM. Clée et Delarue, conseillers d’arrondissement; Loscul,
ingénieur ; Pavageau, conseiller municipal, Martel, président des fêtes
Saint-Sauveur ; Mueller, receveur des postes ; MM. les professeurs, officiers
et leurs dames, etc. ..
L'Impartial
du 8 juillet.
Fête
nationale du 14 juillet.
A
9h., place Poussin, revue des troupes, des élèves de l’EMP.
A
14h. au jardin public, grande manifestation d’athlétisme et de gymnastique
organisée par le CSA avec le concours de la municipalité, de l’EMP. et de
nombreuses sociétés sportives régionales. Pendant la manifestation, concert par
la fanfare de l’EMP. Entrée gratuite.
Distribution
des prix à l’École
militaire.
Le
10 juillet à 15h. dans le parc de l’établissement, sous la présidence de M. le
Général Herlant, commandant le groupe de subdivisions de Rouen.
Des
résultats scolaires.
Nous
sommes heureux de signaler le beau succès remporté par notre École primaire
supérieure militaire à la dernière session des examens du brevet. Voici les
résultats :
Ont
été définitivement admis :
Brevet
élémentaire, 38 candidats.
Brevet
d’enseignement primaire supérieur 44.
En
outre 32 élèves ont obtenus les 2 diplômes.
Fête de
séparation.
Malgré
le mauvais temps actuel, les organisateurs travaillent activement à la
préparation de la kermesse du dimanche 1er juillet.
Il
est rappelé que l’entrées est gratuite et que les portes de l’École seront
ouvertes de 12h30 à 22h. Les stands seront abondamment approvisionnés.
Le
bal champêtre aura lieu sur un parquet de 12m², au son de la fanfare de l’École
militaire placée sur une estrade.
Le
pick-up Desmonds secondera l’orchestre et assurera la publicité.
Le
prix du repas de pic-nique est abaissé
et ramené à 5 F vin compris.
L'Impartial
du 11 juillet.
Les prix à
l’École militaire.
Cette
cérémonie n’eût pas lieu en plein air, comme chaque année, en raison du temps
incertain ; elle se déroula sous la présidence du général Herlaut, commandant
le groupe de subdivisions de Rouen, dans la jolie salle des fêtes récemment
inaugurée, dont la décoration est due, pour une bonne part, à M. Parrault,
professeur.
Sur
la scène avaient pris place MM. le général Herlault ; Philip, sous-préfet ;
Hugot, maire, le commandant Ourta ; Bréard, conseiller général ; le colonel
Krebs ; le chanoine Oursel ; Jallat, architecte ; Chaplain et Nony lieutenant
de pompiers des Andelys; Fournier, lieutenant de gendarmerie ; Poinsot,
commissaire de police ; Labbé, conseiller municipal ; Muller, receveur des postes
; les professeurs et les officiers de l’Ecole, etc ...
Aprsè
l’exécution de la Marseillaise, par la fanfare sous la direction du
sergent Gidde, et la sonnerie aux morts, M. Deperrois professeur, prononça le
discours d’usage.
Avec
beaucoup d’éloquence et d’érudition, M. Deperrois traita de l’amour de la
Patrie. Il montra d’une façon très originale, cet amour à travers les
littératures, comme à travers les âges. Il sut définir, en des passages très
remarqués, notre génie national.
«
L’histoire des Gaules, dit-il, offre ce spectacle rare d’un pays qui a eu à
subir maint envahissement brutal, sans avoir jamais perdu, sous l’action du
vainqueur, le sentiment de sa propre nation. Le génie gaulois a survécu au
Romain, au Goth, en France. » L’orateur engagea vivement ses jeunes auditeurs à
conserver ce génie gaulois, non dans le coq, mais l’alouette. « En vraie fille
du jour, comme l’appelle M. Michelet, elle se grise de lumière. Ecoutez-la
comme le laboureur : vos entendrez son joyeux et encourageant refrain : Fais
ton sillon pour l’avenir. »
Ce
beau discours, d’une parfaite tenue littéraire, fut chaleureusement applaudi.
M.
le général Herlaut, président, reprit, avec éloquence, quelques passages de ce
discours pour engager, lui aussi, son jeune auditoire, à demeurer fidèle à
l’amour de la Patrie.
Ensuite,
eut lieu la distribution des prix, alternant avec quelques morceaux, fort bien
enlevés par la fanfare. Une scène de Cyrano de Bergerac : Au siège devant
Arras, remarquablement interprétée, compléta cette belle cérémonie.
Palmarès
:
Prix
d’Honneur : première compagnie : Moreau ; deuxième compagnie : Boubour;
troisième compagnie : Brand.
Troisième
année, Excellence : Brand, Girard, Le Bras.
Deuxième
année : Excellence : Boubour,
Première
année : Excellence : Lambert, lamazière, Dutriez, Le Louet.
Prix
de camaraderie : Lemarchand Eugène, Moreau Jen, Quèze André, Dugué Henri.
Legs
Quiban : Marcel Crambert.
Ont
été reçus au brevet d’enseignement primaire supérieur (1934-1935) : Allain,
Bourgin, Capitaine, Corbihan, Dory, Ernault, Feger, Garnier, Guillemette, Le
Bonder, Le Chevallier, Letemplé, Massouin, Martin, Matz, Moulage, Muller,
Porhel, Robin.
Brevet
élémentaire : Allain, Bourgin, Capitaine, Corbihan, Dory, Ernault, Feger,
Garnier, Guillemette, Le Bonder, Léa, Le Chevallier, Godard, Kerhervé, Lehuby,
Letemplé, Massouin, Martin, Mauvage, Muller, Porhel, Robin, Simon et Tanguy.
L’examen
du brevet simple et du brevet d’enseignement primaire supérieur ayant eut lieu,
cette année, plus tôt que de coutume, M. Sarrazin, professeur principal, eut le
plaisir de donner la liste des élèves qui avaient été reçus la veille :
Brevet
élémentaire : Badoisel, Begueret, Blanchard, Brand, Briand, Busnel, Callec,
Calvarin, Chiffoteau, Clée, Corvets, Crambert, Desmettre, Diraison, Dugué, Faou,
Gancel, Graignic, Hamel, Hue, Jumel, Lavigne, Le Bars, Le Friec, Le Gall,
Lehuby, Lemire, Le Perff, Le Roy, Manguy, Oheix, Proux, Raymond, Renard,
Sauzeau, Savina, Tartar, Thomas J., Volard.
Brevet
d’enseignement primaire supérieur : Badoisel, Bergueret, Benoist, Bideau,
Blanchard, Callec, Calvarin, Carriou, Chiffoteau, Clée, Corvets, Crambert,
Derrien, Desmettre, Diraison, Gancel, Hamel, Hue, Cavigne, Le Bars, Le Perff,
Le Roy, Louvaud, Manguy, Oheix, Proux, Raymond, Renard, Renaud, Saliou,
Sauzeau, Savina, Simon, Tartar, Tanguy, Thomas J., Volard.
Les
applaudissements du public soulignèrent ces beaux succès remportés par l’École
militaire des Andelys.
La
rentrée aura lieu aux dates suivantes : 1er Elèves devant concourir pour l’entrée en
secondaire, le 6 octobre, à Autun ; 2ème Nouveaux élèves affectés à
l’École des Andelys, les 27 et 28 septembre ; 3ème Anciens élèves,
le 30 septembre ; 4° centre de perfectionnement, le 30 septembre.
L'Impartial
du 18 juillet.
Août
Une visite à
l’École.
Le
dimanche 2 août, vers 15 heures, les officiers du 11ème RA qui
cantonnait dans notre ville, se rendaient à l’École militaire pour en faire la
visite.
Parmi
les officiers, on remarquait le capitaine Bertrand et le lieutenant Richard,
anciens élèves de notre École. Une importante délégation de sous-officiers,
brigadiers ou soldats tous anciens des Andelys ou des autres écoles militaires
préparatoires s’était jointe à MM. les officiers. Le chef d’escadron commandant
le détachement était également présent.
Dans
un geste de pieuse pensée, ce fut d’abord par une minute de recueillement au
pied du monument aux morts que commença la visite de l’École.
Une
palme fut déposée par le brigadier-chef Farrault, à la mémoire des enfants de
troupe des Andelys morts pour la France. A cette occasion, M. le capitaine
Bertrand prononça l’allocution suivante :
«
Mon commandant,
Messieurs,
Mes
chers camarades,
En
ma qualité d’ancien élève de l’École militaire des Andelys, je profite de
l’occasion qui m’est offerte par le passage de mon détachement dans cette
ville, pour venir m’incliner devant le monument de mes anciens condisciples
morts au champ d’honneur et pour déposer une palme au pied de ce monument.
Ma
présence dans cette cour de l’École et l’objet de ma pieuse visite, ravivent
mes souvenirs. Tous mes camarades se présentent devant moi. Leurs noms me
reviennent à la mémoire et ma pensée émue va particulièrement à ceux que je
n’ai plus vu depuis 20 ans, que je ne reverrai plus et dont les cendres sont
confondues sur le sol de France avec les cendres sacrées des quinze cent mille
soldats morts pour la Patrie.
A
cette époque de la Grande guerre tous les Français étaient unis et nos morts
glorieux ont souffert sous les plis des drapeaux et étendards de la nation.
J’aime
à m’imaginer que le soldat inconnu qui repose sous l’Arc de Triomphe, où
flottent les grands souvenirs de notre épopée militaire, est aussi un des
nôtres de l’École, et qu’il réconforte les Français, femmes et enfants de
France, qui ont coutume d’aller s’incliner devant la dalle sacrée.
Avant
la guerre, nous étions tous sur les bancs de notre chère École, gais, pleins
d’allant, sans grands soucis, nous nous plaisions à faire des projets d’avenir.
Nos officiers instructeurs et professeurs, nos sous-officiers, nous avaient instruits
et éduqués pour faire de nous des militaires de carrière dans toute la noble
acception du mot, et notre reconnaissance leur est acquise.
Le
culte de la Patrie s’était ancré profondément dans nos coeurs de Français ;
nous étions résolus à servir le Pays sans jamais défaillir. Nous avons tenu
parole et le sacrifice jusqu’à la mort de ceux qui sont tombés dans les
attaques et dans les tranchées, représente la manifestation de leur dévouement
à la Patrie.
Dormez
en paix mes chers amis, la Providence saura récompenser votre sacrifice
suprême. Vous êtes entrés dans l’Immortalité et votre exemple sera toujours un
précieux encouragement pour nous tous anciens et jeunes élèves. Nos enfants à
leur tour se rappelleront vos souffrances et vos fins glorieuses, pour marcher
toujours dans le chemin de l’honneur et pour défendre encore la France en cas
d’invasion. Ayez confiance en nous chers mais disparus ; la relève est assurée
et la France vivra à jamais. »
Une
réunion intime et cordiale à la salle d’honneur réunissait ensuite autour du
commandant de l’École et de ses adjoints, les officiers, sous-officiers et
soldats du 11ème RA. M. le chef de bataillon Ourta, dit toute sa
joie de l’occasion qui lui était offerte de saluer des camarades artilleurs et
plus particulièrement les anciens enfants de troupe, fidèles au passé et à leur
maison. Le geste émouvant qu’ils venaient de faire, prouvait combien le culte
du souvenir était chez eux demeuré vivace et sacré. La visite de l’École, dans
tous ses détails eut lieu immédiatement après. Chacun admira les heureuses
transformations opérées depuis quelques années à notre École militaire et
surtout celles qui viennent de s’achever : salon de coiffure moderne, TSF des
réfectoires, nouvelle salle des fêtes.
Somme
toute, bonne journée à l’École militaire, liens resserrés entre camarades
d’armes différentes, liaison rétablie entre les anciens élèves qui ont été
heureux tout en parcourant les lieux de constater les améliorations notables
apportées à la vie quotidienne de leurs tous jeunes camarades.
L'Impartial
du 8 août.
Septembre
Des
arrivées.
Le
Capitaine Touzain, du 67ème à Soissons et le lieutenant Morelon du
71ème à St Brieuc , viennent d’être affectés à l’EMP.
L'Impartial
du 23 septembre.
Novembre
Football.
Résultats
du 1er novembre.
Aux
Andelys, École militaire bat Stella de Pont-de-l’Arche, par 3 à 1.
A
Pont-de-l’Arche, U.S. Pont-de-l’Arche (1) bat C.S.A. (1) par 3 à 1.
A
Gaillon, C.S.A. (r) bat A.S.C. Rémy par 4 à 1.
Bonne
journée pour les équipes andelysiennes. Signalons le beau match fourni par l’équipe de l’École contre le
Stella de Pont-de-l’Arche, les spectateurs qui assistèrent à ce match nous ont
confié combien ils avaient été satisfaits de la correction des deux équipes.
L'Impartial
du 4 novembre.
Décembre
Le
cinquantenaire de l’École militaire des Andelys.
Dans
le courant de l’année prochaine probablement au mois de juin, sera célébré,
avec un éclat tout particulier, le Cinquantenaire de l’École Militaire
Préparatoire des Andelys. Ce sera l’occasion d’une belle fête, comme on sait
les organiser à l’École Militaire des Andelys.
L'Impartial
du 9 décembre.
Le bal des
sous-officiers.
Ce
bal, organisé par les sous-officiers de l’École militaire au profit des enfants
de troupe nécessiteux, a eu lieu samedi soir, dans les salons de l’Hôtel de
ville. Comme chaque année, les sous-officiers avaient décoré les salons avec
goût parfait. Une superbe gondole abritait les musiciens de GMP. Toutes sortes
de motifs évoquaient, de toutes parts, Une nuit vénitienne».
Une
foule nombreuse, parmi laquelle on remarquait de fort jolies toilettes, se
pressait dans les salons. On notait la présence de MM. Bréard, conseiller
général ; Clée et Delarue, conseillers d’arrondissement ; Briard et Destot,
conseillers municipaux, la plupart des officiers, sous-officiers et professeurs
de l’École, etc...
La
musique de l’orchestre du G.M.P. fut très appréciée, et l’on dansa avec
beaucoup d’entrain, jusqu’à une heure avancée de la nuit.
Le
buffet était tenu par les sous-officiers eux-mêmes.
Ce
bal de bienfaisance, un des plus beaux des Andelys, a, comme toujours, remporté
beaucoup de succès.
Au
cours de l’entr’acte un intermède-chant eut lieu. Puis il fut procédé à une
distribution d’articles de cotillon et à toutes les danseuses un superbe carnet
de bal fut offert en souvenir.
Nous
ne pouvons qu’adresser nos plus vives félicitations à tous les sous-officiers
qui n’ont pas craint de dépenser ni leur temps, ni leur peine pour
l’organisation de ce bal.
L'Impartial
du 16 décembre.
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