Janvier
Des mutations.
Le
lieutenant Peyrat du 139e de Ligne, Aurillac, est nommé lieutenant
trésorier à l'école militaire en remplacant de M. Biancardini nommé lieutenant
instructeur au 101e de Ligne à St Cyr. Le lieutenant Peyrat est un
ancien élève de l'École militaire.
Février
Commission des ordinaires.
Adjudication
soumission cachetée le 2 à 10h du matin à l'École militaire des fournitures
suivantes : viande fraîche, 1er lot 4 500 F, 2e lot 4 500
F.
Pour
la période du 1er avril au 30 juin, vin 6 000 F, épicerie 14 000 F et
charcuterie
7 500
F.
L'École
n'est pas engagée par ces montants approximatifs.
Avril
De l'utilisation du train.
Le 26,
le général Sarrail, directeur de l'Infanterie et le général Coupillaud,
président du comité technique d'infanterie, sont arrivés par le train de 11h30
pour effectuer une inspection de l'École militaire. Ils sont repartis par le
train de 6h.
Mai
Commission des ordinaires.
Nouvel
appel d'offre pour la période du 1er juillet au 31 décembre : montants
approximatifs pour la fourniture de viande fraîche deux lots de 9 000 F.
Un dimanche en musique.
Le 16
mai, l'excellente musique de l'École militaire, sous la halle de la place
Nicolas Poussin, a donné son concert habituel, au programme :
Boccace, pas redoublé, de Suppé
Martin, fantaisie, de Flotow
Espana, valse, de Waldtenfel
Le voyage en Chine, fantaisie,
de Bazin
Patrouille turque, allegro, de
Michaëlis.
L'exécution
a été parfaite en tous points, attaque, justesse, nuance, rien n'a laissé à
désirer. Les progrès sont remarquables et révèlent un travail sérieux et très
suivi. Compliments à ces jeunes musiciens et à leur chef, M. Loiseau, qui
dirige cette petite phalange avec un réel talent.
Des améliorations au casernement de
l’Ecole militaire.
Lors
du conseil du 22 mai, monsieur le maire donne communication d’une lettre en
date du 10 mai dernier du commandant Quillet, chef du Génie à Rouen, relative à
des améliorations à apporter au casernement de l’École militaire préparatoire
d’infanterie des Andelys, et dont le montant suivant le programme joint à la
dite lettre, s’élèverait à 10 000 F.
Par sa
lettre, le commandant Quillet demande:
« 1°
Dans quelle mesure et sous quelles conditions la ville des Andelys se propose
de contribuer aux dépenses devant résulter des améliorations considérées, étant
observé que les travaux pourront être faits en plusieurs exercices.
2° Vers quelle époque, le cas échéance, elle
pourra commencer à verser sa contribution».
Le
conseil, tout en reconnaissant l’utilité des améliorations intéressant
l’hygiène de la troupe et par conséquent aussi celle de la population civile,
exprime le regret de ne pouvoir faire participer la ville dans aucune dépense
en ce qui concerne l’École militaire préparatoire d’infanterie des Andelys,
étant donné :
1° Que
chaque année, par suite de ses charges, ses ressources sont insuffisantes pour
faire face aux réparations urgentes de ses bâtiments communaux ;
2° Que
de plus, elle a été dans l’obligation de contracter un emprunt de 600 000 F au
Crédit foncier de France pour la construction de ladite école, pour
l’amortissement duquel emprunt elle a dû s’imposer extraordinairement de 25
centimes qui n’expireront qu’en 1918, ce qui constitue de très lourdes charges
envers les contribuables.
Conseil municipal du 22 mai 1909.
Un nouveau concert.
Le 30
mai, l'École donne un nouveau concert dont voici le programme :
En liesse, pas redoublé, de
Turine
La fille du tambour major,
fantaisie, d'Offenbach
La sinaise, valse, de Courthier
Les vêpres siciliennes, de
Verdi
La polka du gui, de Tellan.
Juin
Les Andelys en fête.
L'Union
sportive andelysienne, l'École militaire et le syndicat d'initiative ont fleuri
et décoré d'immenses chariots avec un goût des plus sûrs qui fait honneur aux
architectes improvisés.
Un nouveau concert.
Le
programme du concert du 13 juin :
Marche des pierrots, de Bosc
Miss Helyett, d'Audran
Amour et printemps, de
Waldenfel
La fille du régiment, de
Donizetti
La Violette russe, de Tellam.
Le brevet élémentaire.
Huit
élèves viennent de réussir les épreuves du brevet élémentaire. Par ailleurs ces
élèves se sont en outre fait remarquer par leur assurance, leur excellente et
leur parfaite éducation.
Juillet
Le tournoi international d'épée.
Il
s'est tenu sur le pré de l'hôtellerie St Hubert des Essarts, près de Rouen.
Dans le grand prix des Essarts, 32 tireurs se sont rencontrés, le sergent
Istria se classe 3e et le sergent Raulet 4e. Tous deux
sont instructeurs à l'École militaire.
Dans
le prix du Rouvray, le sergent Raulet se classe 1er sur 27
concurrents, avec une touche et 10 victoires sur 11 assauts. Son prix, une
belle jardinière en cuivre artistique.
Le 14 juillet.
La
retraite aux flambeaux a obtenu son succès habituel, grâce au concours de
l'harmonie municipale, de la musique de l'École et des sapeurs pompiers.
Soldats de l'École militaire, enfants de troupe, gendarmes, pompiers défilèrent
à l'admiration générale. Au cours du discours de M. le sous-préfet les
officiers, les professeurs et les élèves de l'École militaire furent également
l'objet de ses plus chaleureux compliments, tant au point de vue de la défense
du sol national que de l'enseignement. Les résultats aux derniers examens du
brevet élémentaire sont là pour en témoigner.
Les résultats d'examens.
Obtention
du brevet de topographie militaire en présence d'une commission composée de M.
le capitaine Carrère, président, de M. Coeuret, secrétaire de la Société de
topographie de France, de MM. les lieutenants Duroux et Rousseau. Dix neuf
élèves de l'École militaire ont été présentés, et tous ont été reçus, 9 avec la
mention très bien, 7 avec la mention bien, et 3 sans mention.
Les
épreuves ont commencé par un relevé polygonal au 1/10000e sur un
terrain choisi par ladite commission, puis ont suivi des questions théoriques
de topographie, d'altimétrie, de géodésie, sur la lecture de la carte
d'état-major au 1/80000e. Devant ces résultats, le délégué de la
Société de topographie complimenta ces élèves ainsi que le lieutenant Rousseau
chargé des cours.
Une fête de nuit.
Le 10
juillet, la musique de l'École militaire a participé à la fête de nuit
précédente.
La distribution des prix.
Bien
que le public fût moins nombreux que les années précédentes, les élèves, les
professeurs et les cadres militaires ont encore une fois rivalisé d'efforts
pour agrémenter cette solennité. La fanfare a interprété avec beaucoup
d'expression plusieurs morceaux dont le choix judicieux et la parfaite
exécution ont mis son chef au rang des bons chefs de musique ; très
intéressants également les assauts de boxe, de fleuret, d'épée et les
mouvements de gymnastique d'ensemble. La décoration très artistique du préau et
l'exposition de dessins linéaires et d'ornements peuvent être mis en parallèle
avec les établissements primaires supérieurs.
Quant
à l'absence de nombreux andelysiens, cela semble dû à une communication
déficiente du commandant Vanderre, plutôt qu'à une indifférence de la
population andelysienne.
Août
De l'utilisation de locaux vides.
Début
août est arrivé un groupe de 200 enfants inscrits à la caisse des écoles du 14e
arrondissement de Paris. Le ministre de la Guerre a mis à la disposition de ces
enfants, les locaux vides pour cause de vacances scolaires de l'École
militaire. C'est ainsi que les petits visiteurs, pour la plus part enfants
d'ouvriers, ont pu venir faire une provision d'air pur dans notre admirable
vallée.
Nous
avons pu apercevoir en promenade leur air déluré, leurs minois éveillés, leur
exubérance en face de la campagne si belle que quelques uns voient pour la
première fois.
Octobre
Une rentrée en fanfare.
A
l'occasion de l'anniversaire de la création de l'École militaire, sa fanfare
exécute une retraite au flambeaux le 21 octobre.
Par
ailleurs, la session d'octobre du brevet élémentaire enregistre le succès de
deux nouveaux admis, les élèves Recart et Nourisson. Le jeune Baudoin quant à
lui obtient le certificat d'études primaires supérieures.
Novembre
A la Sorbonne.
Parmi
les lauréats de la Société de la conférence militaire qui s'est tenu le 7
novembre, citons le lieutenant Durieux, instructeur de l'École militaire.
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