1935 : Ecole de perfectionnement des sous-officiers de réserve, prise d'armes, fête annuelle des sous-officiers, un accident, deux grands chefs visitent l'école militaire, la fête de Cléry, la Marche des enfants de troupe, séance cinématographique sur l'histoire coloniale, fête de séparation, inauguration d'une salle d'escrime, meeting d'athlétisme, distribution des prix, une nouvelle arrivée. Coupures de presse. Un bon de commande.

Février

Ecole de perfectionnement des sous-officiers de réserve.
Prochaine séance le 6 février à l’EMP, projection d’un film d’instruction. Rassemblement à 20h30 précises avec les élèves de l’EMP.

L'Impartial du 6 février.

Prise d’armes.
Dimanche à eu lieu à l’EMP des Andelys, une prise d’armes en présence de M. le chef de bataillon Jourdan, des officiers, des troupes et des élèves. Il s’agissait en effet, de remettre les insignes de la Légion d’honneur à M. l’adjudant-chef Roze, déjà Médaillé militaire

L'Impartial du 13 février.

Fête annuelle des sous-officiers.
Cette fête aura lieu à l’EMP le samedi 6 avril à 20h45 précises.
Elle comprendra une soirée récréative, suivie d’une sauterie ...

L'Impartial du 13 février.


Mars

Un accident.
La voiture de service de l’École militaire stationnait sur la place du Parvis, pour prendre, à l’école communale, les enfants des officiers et des sous-officiers. Alors que quelques enfants se trouvaient déjà dans la voiture, les chevaux, qui sont nouvellement affectés à ce service, partirent à vive allure, sans conducteur, en direction de la rue du général de Fontanges. La portière était restée ouverte : mais les enfants ne manifestaient aucune frayeur, car ils croyaient que le cocher était assis sur son siège. Voyant le danger, le conducteur se jeta à la poursuite de la voiture, qui avait déjà une assez forte avance. Enfin, rue Roussel-Desfresches, un courageux passant put arrêter l’attelage, évitant ainsi un accident qui aurait pu avoir les plus graves conséquences.

L'Impartial du 6 mars.

Deux grands chefs visitent l’École militaire.
Mardi 26 mars, à 14 h 30, le général Dufieux, membre du conseil supérieur de la Guerre, inspecteur général de l’infanterie et des écoles, est venu inspecter les enfants de troupe des Andelys. Accompagné du capitaine Charrain, son officier d’ordonnance et du lieutenant Colin, de la direction de l’infanterie, il fut reçu, à son arrivée, par le chef de batailon Jourdan, commandant l’École, par M. Sarrazin, professeur principal, par les officiers et par les professeurs.
Après être passé à l’infirmerie et aux cuisines dont la parfaite tenue lui fit excellente impression, le général voulut assister à plusieurs classes. Il fut vivement intéressé par les cours et les interrogations des élèves, qui montrèrent tout le profit retiré de l’enseignement qu’ils reçoivent. Le général exprima toute sa satisfaction aux professeurs pour le dévouement et pour leur sens très juste de la pédagogie.
A l’issue des classes, toute l’École fut rassemblée pour la revue. Le général Dufieux passa lentement devant le front des compagnies impeccablement alignées. Galvanisés par la présence du Grand chef, tous les élèves du plus petit au plus grand se raidissaient et dressaient fièrement la tête. Au signal du commandant, les sections se massèrent dans le fond de la cour, et sous les ordres du capitaine Magne, elles défilèrent, musique en tête, pour rendre les honneurs au général. Ce fut un spectacle émouvant que celui de tous ces jeunes gens qui marchaient avec l’énergie de soldats entraînés. Les pieds frappaient le sol, les mains gantées de blanc s’élevaient et s’abaissaient avec un remarquable ensemble. Les compagnies passèrent successivement devant le général Dufieux vers lequel toutes les têtes se tournèrent avec une précision qu’on qualifierait de mécanique si la flamme qui brillait dans les regards n’avait décelé un élan d’enthousiasme discipliné.
Le général très favorablement impressionné, félicita chaudement les élèves et leurs instructeurs pour leur splendide présentation. Avant son départ, il voulut bien encore affirmer toute la satisfaction que lui donnait l’École des Andelys.
Vendredi, le même cérémonial se déroula pour la visite du général Duffour, commandant la 3e Région, qui avait tenu à manifester par sa venue la sympathie qu’il porte à l’École.
Après le défilé qui, comme le précédent, fut très réussi, il s’adressa aux élèves pour leur dire sa sincère admiration. Puis, en quelques paroles d’une inspiration élevée, il leur rappela le devoir au travail et le sacrifice que leur impose l’uniforme. Les facilités qui, à l’École, sont données aux fils de militaires et d’anciens combattants pour s’instruire, doivent les inciter non seulement à se créer un bel avenir, accessible à ceux qui le veulent sincèrement mais aussi s’acquitter par leur dévouement à la Patrie de la dette qu’ils ont contractée envers elle. Ayant constaté la superbe présentation de l’École, le général est certain d’avoir été compris.
Au moment de se retirer, il félicita encore vivement le commandant Jourdan, les officiers, les professeurs et tous les cadres des beaux résultats qu’ils obtiennent tant dans le domaine moral que dans le domaine intellectuel.

L'Impartial 3 avril .


Avril

Fête annuelle des sous-officiers.
Cette fête a eu lieu samedi soir, à l’École militaire. De nombreuses personnalités se pressaient dans la salle. M. le capitaine Magne présidait, M. le chef de bataillon Jourdan, commandant l’École, s’étant fait excuser à cause d’un deuil récent. M. Bréard, conseiller général, s’était fait également excuser. On remarquait la présence des officiers ; de M. Sarrazin, professeur principal et Mme ; des professeurs accompagnés également de leurs dames ; de MM. Clée et Delarue, conseillers d’arrondissement ; M. Iliou, greffier en chef du tribunal et Mme ; Brumeau et Briard, conseillers municipaux ; Herment, notaire ; Muller, receveur des P.T.T., etc...
Le programme comportait d’abord une activité récréative. C’est ainsi que l’on eut le plaisir d’entendre l’orchestre sous la direction du chef de fanfare, M. Gidde, dans différents morceaux, tels que Avant d’être capitaine, Lentement dans la nuit, Adieu, Venise provençale, etc... qui furent très bien exécutés.
L’élève Perrette, en capitaine de pompiers, obtint un vif succès dans la présentationde sa compagnie. On assista avec beaucoup d’agrément à un sketch Fantaisie d’Espagne qu’enlevèrent avec brio Mlle Chaplain, M. Vauchel, les sergents Chabot, Pucci et Desmons, les caporaux-chefs Mercier et Winchcombe, et plusieurs élèves de l’École.
Après l’entr’acte, car le programme était copieux, les élèves Perrette et Lancelot, se firent applaudir dans un dialogue patriotique, Le coup de main, le coup de main que donna le poilu français dans la victoire de 1918. Encore un sketch, Fantaisie d’Italie, nous donna l’occasion d’apprécier le joli talent d’amateur de Mme Rose, Mlle Chaplain, M. Vauchel, les sergents Mazé, Vidal et Desmons et les caporaux-chefs Parmentier et Sueur. L’élève Moyssan divertit aussi l’assistance avec son intermède comique.
Enfin, Gai! Gai! Marions-nous, saynette comique où se distinguèrent les élèves Perrette, Guilloton, Tessier, Therin, Graignie, Renard, Riou et Sauvage, termina dans la bonne humeur et le rire cette agréable soirée récréative. Une dernière fois, on applaudit l’orchestre et la sauterie, qui clôturait la fête des sous-officiers, commença. Est-il besoin d’ajouter que cette sauterie connut, comme toujours, un gros succès et que l’on dansa avec entrain jusqu’à une heure avancée de la nuit (5 heures du matin).
Il convient de féliciter vivement les sous-officiers de l’École, pour la parfaite réussite de cette fête, organisée au bénéfice des enfants de troupe nécessiteux.
Pour être équitable dans nos éloges, nous adressons une mention spéciale à M. le lieutenant Cotte, la vraie cheville ouvrière de ces belles fêtes de l’École militaire.

L'Impartial du 10 avril.

Mai

La fête de Cléry.
Dimanche dernier a eu lieu à Cléry, la fête annuelle, une des premières de la saison avec l’éclat accoutumé. La fanfare de l’EMP apporta son concours au succès de cette fête et exécuta des morceaux avec un ensemble parfait, sous la direction de son dévoué chef, M. Gidde, à la satisfaction du nombreux public venu pour assister à cette charmante fête.
A l’issue de ce concert, une jeune fille, Mlle Georgette Aubert, remercia les jeunes musiciens des agréables moments qu’ils venaient de faire passer aux nombreux auditeurs, et une jolie gerbe de fleurs fut offerte à M. Gidde, chef de fanfare, par le jeune Camille Foulon.
Le comité des fêtes adresse ses remerciements à M. le commandant Jourdan, à M. Gidde et à MM. Lecoq et Petitpas qui ont assuré le transport des élèves de l’EMP, aux notabilités de la ville, aux généreux donateurs, à M. Desmonts qui assura l’orchestre du bal et à toutes les personnes qui assistèrent à cette fête.

L'Impartial du 15 mai.


Juin

La Marche des enfants de Troupe.
Dans le Journal des AET du 5 juin, nous relevons une marche des Enfants de troupe écrite par Joseph Bayer, sous-officier au 84e RI et dédiée à son beau-frère, le sergent Lépine, de l’école de Montreuil-sur-Mer :

La Marche des Enfants de troupe, Chanson-Marche
1er couplet
Petits de taille et grands de coeurs
Avec un petit air vainqueur,
Signe précurseur de vaillance,
Les enfants de troupe français
Pour de futurs et beaux succès
Se préparent dans le silence.
« Un ! Deux ! Le ! Deux ! » Marchant au pas
De même que de vieux soldats
A la manoeuvre ainsi qu’en ville
Nous allons relevant les fronts
Aux accents vibrants des clairons
Quand notre bataillon défile.

Refrain
On dit que nous sommes
Que des enfants
Quelque jour nous serons des hommes
Fiers et vaillants
Petits soldats de l’espérance
En attendant d’être plus grands.
Sous les plis du drapeau de France
Serrons nos rangs !

2eme couplet
Pour exalter nos sentiments
On nous inspire à tous moments
Par des exemples salutaires.
Si nous voulons nous aguerrir
A l’avance il faut acquérir
Les grandes vertus militaires.
Nous croyons entendre les voix
Des petits héros d’autrefois
Dont nous honorons la mémoire
Bara ! Viala ! D’autres encor
Dont les noms au livre d’or
Parfois nous font rêver de gloire.

3eme couplet
Ecoliers souvent studieux
Tour à tour graves ou joyeux
Aux exercices, à l’étude
Nous savons charmer nos loisirs
Par les plus délicats plaisirs :
Ainsi notre tâche est moins rude.
Et si quelquefois dans les rangs
Nous songeons à nos bons parents
Ou bien à la maison chérie
Cela ne dure qu’un moment
Car nous savons qu’on doit gaiement
Souffrir un peu pour la Patrie.

Séance cinématographique sur l’histoire coloniale.
Une séance de projection de films cinématographiques, sur l’histoire coloniale de la France aura lieu le 19 juin, à la salle de l’EMP des Andelys à 20h30.
Cette séance, destinée à la propagande coloniale, est réservée aux jeunes gens des sociétés sportives agréées de l’arrondissement des Andelys.
La présentation des films donnera lieu à des commentaires succints d’un officier de l’EMP, appartenant aux troupes coloniales.
MM. les officiers et les sous-officiers de réserve sont invités à cette réunion.

L'Impartial du 8 juin.

Fête de séparation à l’EMP.
La traditionnelle fête de séparation revêtira cette année un éclat inaccoutumé.
Nous pouvons déjà affirmer qu’elle dépassera toutes les précédentes par le nombre très élevé des attractions et la qualité des concerts.
C’est ainsi que nous pourrons assister à une véritable reconstitution historique avec costumes, armes de l’époque et décors appropriés.
Cette présentation a pour titre Les chansons militaires à travers les âges.
Le concert suivi d’une sauterie aura lieu le 6 juillet et la fête de plein air le dimanche 7 juillet avec bal de jour et de nuit.

L'Impartial du 12 juin.

Les organisateurs travaillent activement à mettre au point tous les détails de la fête et le gala du 6 juillet est de leur part l’objet de soins particuliers car ils entendent réaliser un programme qui compte dans les annales andelysiennes et laisse à tous un inoubliable souvenir.
La présentation inédite des chansons et des marches militaires françaises à travers les âges apparaît comme une oeuvre scénique de grande importance. Elle nécessite en effet 130 acteurs portant les costumes de l’époque, 6 décors brossés spécialement, un matériel imposant et un orchestre d’accompagnement parfaitement entraîné. Elle a pour titre Les Chansons des Soldats de France et comprend 5 tableaux qu’un artifice ingénieux permet de relier entre eux.
1. Départ du corps expéditionnaire de Rochambeau pour l’Amérique (1770)
2. La Patrie en danger (juillet 1792)
3. Le soir d’Austerlitz (2 décembre 1805)
4. Dans une colonne mobile lancée à la poursuite d’Abd-el-Kader (décembre 1847)
5. Ceux de la grande Guerre.
Cette réalisation a nécessité un énorme travail de documentation et l’historien le plus pointilleux n’y pourrait relever le moindre anachronisme. On y retrouvera la grâce aimable du 18eme siècle, les passions tumultueuses de la Révolution, le souffle épique du drame napoléonien, l’entrain endiablé de l’armée d’Afrique et l’héroïsme des poilus. Plus que les épisodes choisis c’est la musique et le décor qui créent l’atmosphère et dans ce sens rien n’a été négligé pour que les spectateurs puissent dire de ces glorieuses pages ce que Michelet disait de l’Histoire : «  C’est une résurrection. »
Avant les Chansons des soldats de France on pourra admirer les poses plastiques réglées par le sergent Mathis. On entendra avec plaisir Mme Bouvier, l’aimable cantatrice si goûtée du public andelysien et au piano notre jeune concitoyenne Claude Dubois.
Nous donnerons bientôt les indications concernant la location des places car, déjà, nombre de personnes averties de ce qui se prépare ont réservé leur soirée du 6 juillet et ont demandé des précisions à ce sujet. Nul doute qu’elles ne soient suivies de la foule des amateurs éclairés qui tiendront à apporter à une oeuvre aussi sympathique l’appui matériel et moral de leur présence et de leurs applaudissements.
Cette soirée sera comme nous l’avons déjà annoncé suivie d’une sauterie. Le lendemain 7 juillet, une fête de plain air se déroulera dans le parc de l’École. L’entrée sera entièrement gratuite.

L'Impartial du 19 juin.

La fête de séparation qui, ainsi que nous l’avons annoncé, revêtira cette année un éclat inaccoutumé tant par la qualité du programme que par la qualité des attractions, entre dans la dernière phase de sa préparation. Il faut voir avec quel entrain, avec quel cœur les élèves se sont mis au travail.
Chacun, qu’il s’agisse des concerts ou de la fête de plein air, a conscience de l’importance du rôle qui lui est confié et cherche à le réaliser de son mieux. Ainsi tout marche à merveille et le public sera enchanté.
En présence du grand nombre de demandes qui leur ont été faites, les organisateurs ont décidé de donner deux séances. La première aura lieu le vendredi 5 et la deuxième le samedi 6 juillet toutes deux à 20 heures 30 précises. La dernière seule sera suivie d’une sauterie.
La location sera ouverte le lundi premier juillet à 14 heures chez Mme Hébert, concierge de la mairie.
Le prix des places est fixé à 15 F. (fauteuils), à 10 F. (premières) et à 5 F. (secondes). Il sera prudent de retenir ses places le plus tôt possible car en raison des frais énormes, en raison particulièrement du prix élevé de la location des costumes il est impossible d’envisager une séance supplémentaire.
Ces deux concerts seront précédés le jeudi 4 juillet à 18 h. d’un défilé en ville des différents acteurs avec le concours de la fanfare de l’École.
L’itinéraire sera le suivant : place de l’Eglise, rue Grande, rue de la Madeleine, rue Mesteil, avenue de la République, rue Merville, rue Mesteil, avenue de la République, place Poussin, rue Saint Jean, place de l’Eglise.
Nous espérons que le beau temps favorisera comme l’année dernière la fête de plein air dans les parcs de l’École dont l’entrée sera entièrement gratuite.
En dehors des attractions habituelles, concours de tir, loterie, jeux divers, Guignol pour les enfants, etc … la partie humoristique sera particulièrement importante. Toute la population andelysienne voudra assister à la pose de la première pierre de la pouponnière de l’École militaire, à l’arrestation mouvementée et au jugement de Philibert Cresson. Les amateurs de danses trouveront à leur disposition un vaste parquet et un orchestre entraînant.
Les cars Loison assureront le transport des spectateurs le vendredi et le samedi à partir de 20 h., le dimanche dès 14 heures.

L'Impartial 26 juin.

Inauguration d’une salle d’escrime à l’École militaire.
Jeudi soir, 27 juin, a eu lieu à l’École militaire, l’inauguration d’une salle d’escrime.
On remarquait la présence du chef de bataillon Jourdan, commandant l’École militaire, le commandant Augrain, chargé de l’éducation physique dans l’Eure, M. le docteur Dimey, président du Cercle d’escrime des Andelys, un lieutenant et un sous-lieutenant de Vernon, un lieutenant de la garde mobile d’Evreux, les officiers et les sous-officiers de l’École, ainsi que presque tous les membres du C.E.A.
Chacun put admirer cette belle salle d’escrime, spacieuse et comprenant cinq pistes, les murs de la salle sont artistiquement décorés et garnis de panoplies.
Quelques assauts eurent lieu, et les amateurs de ce beau sport de l’escrime eurent l’occasion de passer d’agréables instants.
M. le chef de bataillon Jourdan prit la parole pour remercier les personnes présentes et tout particulièrement M. le docteur Dimey. Il félicita les escrimeurs et, notamment le maître Mathis dont on connaît la valeur et le dévouement. M. le chef de bataillon souhaita pour finir que les meilleures relations ne cessassent jamais d’exister entre le Cercle d’escrime de l’École et le Cercle de la ville.
M. le docteur Dimey prononça également quelques charmantes paroles, et, pour achever la soirée on sabla gaiement le champagne.

L'Impartial du 29 juin.






Juillet

Distribution des prix.
Le samedi 13 juillet au jardin public, à 14h30, sous la présidence de M. le chef de bataillon Jourdan, commandant l’EMP des Andelys.

L'Impartial du 10 juillet.

Meeting d’athlétisme du CSA.
Les spécialistes du 1500 m. : Mullot, Delamare, Lambert et, comme de coutume l’EMP prêteront leur concours au CSA.

L'Impartial du 13 juillet.

Distribution des prix.
La distribution des prix à l’École militaire a eu lieu sous la présidence du général Bourret, commandant la 5eme division d’infanterie.
Sur l’estrade avaient rpis place, outre le président :
MM. Philipp, sous-préfet ; Jourdan, chef de bataillon ; Hugot, maire ; Fournier, lieutenant de gendarmerie ; Destot, Brumeau, Lafeuille, Labbé, conseillers municipaux ; Clée, co ;nseiller d’arrondissement, Bais, directeur du cours complémentaire ; Bertin et Gras, professeurs honoraires ; Lenoir, maire d’Ezy ; Chanterelle, commissaire de police Coutil, archéologue, etc ...
Après l’exécution de La Marseillaise et la sonnerie aux morts, M. Sanfourche, professeur, fit le discours d’usage que nous reproduisons ci-dessous :

« Mon général,
Mon commandant,
Mesdames, Messieurs,
Mes chers élèves,
Dans le prélude de Chantecler, au moment où le rideau frissonne et commence à se lever, un homme important et en habit noir surgit sur l’avant-scène en criant : « pas encore ! » et, pour distraire le public impatienté, il se met à lui parler en vers :

« Le rideau, c’est un mur qui s’envole,
« Et quand un mur va s’envoler, qu’on en est sûr,
« On ne saurait avoir d’impatience folle ;
«Et c’est charmant d’attendre, en regardant ce mur.»
Vous aussi, vous attendez impatiemment que le rideau se lève et qu’on vous lâche, personnages turbulents, sur la scène immense de la nature, où vous allez vous ébattre et vous recréer. Mais il me faut, tel le directeur de théâtre, vous dire : «Pas encore !» et, dans une simple allocution, qui ne sera point versifiée, essayer de vous persuader du charme de l’attente. Je ne me flatte pas d’y réussir car je me défie de mes moyens oratoires et j’avoue, sans honte, qu’en ce moment, à l’exemple de Boileau, j’imiterais volontiers « de Courart, le silence prudent. »
A la réflexion, une chose pourtant me rassure, mes chers élèves : je me dis qu’en un jour comme celui-ci où vous avez hâte d’être délivrés du joug scolaire, où vos efforts de toute une année vont recevoir leur juste récompense, à la veille des vacances, où vous goûterez les douces joies de la famille, en usant d’une liberté qui ne dégénérera jamais en licence, vous n’attendez pas de moi un discours académique mais plutôt un entretien familier, où l’on égrène, entre soi, un chapelet de souvenirs, en échangeant d’aimables propos.
1934 fera date dans l’histoire des écoles militaires préparatoires. Il y a un peu plus d’un an, une décision ministérielle ordonnait le transfert à Epinal des deux établissements de Rambouillet et de Saint-Hippolyte-du-Fort. Le premier créé à titre d’essais en 1875, à quinze lieus de la capitale, dans un des plus beaux sites de la verdoyante Ile-de-France, aménagé dans les écuries du vieux château présidentiel, semblait être, en raison de sa situation privilégiée, à l’abri de tout bouleversement administratif. Le second établi en 1885 en plein midi languedocien, au milieu de l’âpre mais pittoresque garrigue, ne pensait pas, qu’après un demi-siècle d’existence, on allait le ravir à un cadre si lumineux.
Inspirée à coup sûr par le seul souci de l’intérêt des élèves, une mesure aussi brutale allait causer un compréhensible émoi parmi nos ruches laborieuses. Avec l’ouverture d’une vaste école en terre vosgienne, tout près de la riante vallée de la Moselle, au pied de ces montagnes sombres que les légendes couvrent de mystère, la grande famille des enfants de troupe devait se disperser pour répondre aux exigences d’une nouvelle répartition géographique des centres d’études. Charentais, Vendéens, Bretons, Normands que le milieu physique rapproche, devaient rallier les Andelys, aux premiers jours d’octobre 1934.
Reportons-nous à cette époque. Sous la légère pluie de feuilles jaunies, je vous observe. Avec une douce mélancolie, vous explorez ce nouveau domaine où tout vous semble indifférent. Je me mêle à vos groupes silencieux et je crois deviner dans vos regards inquiets et vos timides réponses une indéfinissable amertume. Jeunes soldats, l’apprentissage du noble métier des armes mettait à rude épreuve votre sensibilité d’enfant ! Au delà de ces collines, votre pensée s’envolait vers des cieux sans doute plus cléments. Plus loin que de vos lèvres partait l’adieu aux chefs et maîtres qui avaient tenté de vous donner le plus que l’on peut d’une expérience solide et d’une science protectrice !
Mais bientôt, avec la reprise des études, agréables rêveries et tendres évocations s’estompaient dans un passé déjà lointain. Vous n’avez pas été insensibles à l’aimable accueil que l’on vous a réservé ici, à la touchante hospitalité des anciens andelysiens, à la bienveillante autorité de votre commandant, au dévouement de vos officiers, professeurs et gradés. A vos nombreux privilèges, n’avez-vous pas ajouté celui d’appartenir à cette belle École riche de gloire et de succès.
De cette belle École sertie dans un écrin de verdure, au cours de vos promenades du jeudi et du dimanche, ne vous êtes-vous pas laissé prendre au charme du pays normand ? N’avez-vous  pas été agréablement impressionnés par l’indicible bleu battu de gris du ciel, l’arôme de l’herbe gonflée d’eau printanière sur quoi pleuvent les pétales vanillés des pommiers en fleurs ? A deux pas d’ici, la nature vous offre un spectacle des plus grandioses. Gravissez les pentes du Château-Gaillard, atteignez-en le chemin de ronde et, de cet excellent observatoire, étudiez le panorama. Tout à l’air d’être là pour servir de cadre à la forteresse moyenâgeuse : les falaises blanchâtres, le fleuve lent et sinueux, les rideaux d’arbres dont le vent agite doucement le feuillage sensible et musical, l’immense plaine qui se perd à l’horizon. On a peine à s’imaginer, en dépit de l’histoire, que la violence ait pu s’acclimater autrefois dans une campagne aussi paisible. Nulle part ailleurs les prés ne furent aussi souvent des champs de bataille, les routes ne virent passer autant de soldats et de pillards. Pendant le moyen-âge vigilant et farouche, on se battit là, presque sans trêve. Aucune région des environs de Paris ne compte autant de restes d’architecture militaire, d’ouvrages de défense que le Vexin français. Au-dessus des donjons éventrés, des tours démantelées, des forteresses croulantes, Château-Gaillard domine et évoque le plus glorieux passé !
Mais, me direz-vous, pourquoi nous infliger une leçon d’histoire, monsieur, en ce jour libérateur ? Je m’excuse de faire encore la classe et je ne voudrais point vous distraire un instant de ce qui est aujourd’hui votre joie. A l’âge heureux qui est le vôtre, on vit surtout dans le présent. Quant à l’avenir, il vous apparaît trop lointain, à votre gré ! Cependant, soyez sans crainte, « il se hâte, le voilà qui arrive », comme l’assure Fénelon dans une page empreinte de mélancolie. Après les sacrifices qu’elle consent pour votre instruction et votre éducation, la République veut que vous la serviez avec dévouement et abnégation, comme l’on fait, ou le font encore vos pères !
Que devez-vous être pour remplir demain ce noble rôle ? Forts, instruits, honnêtes ! Il vous faut d’abord « roidir vos muscles », ainsi que le recommandait déjà Montaigne, au XVIème siècle. Vous avez besoin de construire votre corps, avec des organes sains et des muscles solides, pour être capables, un jour, de résister à la fatigue, à la maladie, voire même aux privations que pourront vous imposer les circonstances de la vie militaire. Vers ce but tendent les efforts de vos chefs et de vos instructeurs. Il suffit de vous suivre, pendant les quelques années que vous passez ici, de voir l’air de force et de santé qui se dégage de toute de votre personne, pour être assuré que cette partie de l’éducation se poursuit harmonieusement, grâce à des exercices convenablement appropriés, à une alimentation et à des soins d’hygiène attentivement surveillés.
Mais prenez-garde! la force musculaire n’est pas tout. L’homme qui pousse au plus haut point le culte de la force et de la beauté plastique n’est qu’une belle machine si son cœur reste fermé aux belles notions de devoir, de justice et de générosité. Tout en cultivant votre corps, vous devez cultiver votre intelligence. Je suis persuadé que plus vous avancez en âge, plus vous goûtez le plaisir de vous instruire. Chacun certes, a ses aptitudes particulières. Les uns sont heureux de découvrir la pensée de l’auteur à travers les méandres de la phrase, les autres goûtent l’élégance d’une démonstration mathématique ; mais tous sont sensibles au charme de la beauté, tous s’enthousiasment à la lecture d’une tragédie classique ou d’un drame romantique, à la vue d’une oeuvre d’art.
Il vous appartient de parachever cette culture intellectuelle si bien commencée ici ; car la matière humaine est presque indéfiniment perfectible et vous devez vous appliquer à la perfectionner dans l’effort incessant. Notre mission est de déposer en vous les éléments du succès ; c’est à vous de les développer et de les affermir jusqu’à ce qu’ils deviennent à leur tour des puissances créatrices. Ces énergies vous les sentez bouillonner dans l’ardeur de votre jeunesse, et vous vous affirmez prêts à entreprendre votre tâche de soldat avec enthousiasme.
Ayez de l’ambition ! En suivant avec fruit tout le cycle d’enseignement général : primaire supérieur ou secondaire vous vous préparez à la spécialisation des études militaires et alors devant vous, s’ouvrent les perspectives radieuses d’un brillant avenir.
C’est une faveur insigne et un bien vif plaisir que vous nous avez faits, mon général, en acceptant de présider cette distribution solennelle des prix. Très sensibles à l’intérêt et à l’amitié que vous leur porter, nos élèves sont fiers que vous soyez aujourd’hui à leurs côtés. Dans un instant, ils éprouveront un légitime orgueil à défiler, les bras chargés de récompenses, devant « l’ancien » des Andelys parvenu au sommet de la hiérarchie militaire. Stimulés par la présence d’un grand chef qui a fait ses premières armes dans cette modeste École, je suis persuadé qu’ils ont apprécié l’éloge de l’enthousiasme et j’en vois qui rêvent en ce moment devant vos étoiles !
Mes amis, une troisième partie de vous-mêmes requiert tous nos soins ; c’est le domaine de la sensibilité, du coeur, de l’âme pour tout dire. Science sans conscience n’est que ruyne de l’âme », disait déjà Rabelais au XVIème siècle ; c’était proclamer que la science toute seule ne saurait suffire à faire de nous des honnêtes hommes.
Vos éducateurs ne vous demandent pas d’être capables de discuter sur les fondements de la morale et de la philosophie ; leurs efforts seront justement récompensés si vous accomplissez votre devoir et si vous rendez service à votre prochain. Que tous vos actes se conforment au triple idéal de la vie humaine : « aime le beau, le bien, le vrai. »
Dans son Roman d’un brave homme, Edmond About donne une forme saisissante de la façon dont on peut devenir un honnête homme. « Un Dumont, dit-il, ne ment pas. Les Dumont n’ont jamais emprunté un sou sans le rendre. Il n’y a pas de place pour le bien d’autrui dans la maison d’un Dumont. Un Dumont ne frappe pas plus faible que lui. Si tu manquais de respect à une femme, tu ne serais pas un Dumont. Les Dumont, de tous temps, ont été les serviteurs de leurs amis. » Reprenons, pour notre compte, cet enseignement si bien présenté, et remplaçant partout Dumont par enfant de troupe , disons à notre tour : Un enfant de troupe ne ment pas. Un enfant de troupe n’a jamais emprunté le moindre objet sans le rendre. Un enfant de troupe, ne frappe pas plus faible que lui, etc... ainsi du reste.
Par là, vous deviendrez les hommes complets, les vaillants, les forces dont la Patrie a tant besoin !
Et maintenant, mes chers élèves qui allez dans quelques heures franchir cette porte, c’est à vous particulièrement que je m’adresse en concluant. Vous avez eu l’heureuse fortune d’être élevés dans un des rares établissements où l’on conduit de pair le développement du corps et la formation de l’esprit, où l’on érige en système une discipline douce mais ferme. On a compris ici qu’il ne suffisait pas de vous donner un solide bagage de connaissances mais qu’il fallait avant tout préparer à la carrière des armes. La culture intellectuelle et physique de l’individu, son apprentissage de la vie en société exigent de la discipline, l’obéissance à des règles dont la justice ne saurait être discutée. Vous devez autant à la discipline la bonne marche des études que l’attitude correcte que vous devez garder lorsque, devant l’étranger qui tressaille d’enthousiasme, vous défilez de façon impeccable ; la taille bien cambrée, le front haut, les yeux clairs.
Le dernier mot sera pour vous, mon commandant. Je l’adresse au nom de tous : maîtres et élèves. Si nous nous réjouissons de votre avancement, nous regrettons sincèrement le départ prochain d’un chef énergique, aimable et dévoué. Soyez assuré que vous demeurerez dans notre souvenir et nous souhaitons que parfois votre pensée vous ramène l’image de cette belle école qui vous doit beaucoup. »
Ce fut ensuite M. le général Bourret, commandant le 5ème Région, qui avec une paternelle bonhomie prit la parole en ces termes :

« Mes chers enfants,
C’est pour moi une heure émouvante que celle qui me ramène ici, revêtu des feuilles de chêne, 40 ans bientôt après en être sorti, riche seulement d’illusions, pour marcher à la bataille de la vie. Je salue avec respect les vieux professeurs de ce temps. Ils furent le dévouement et la bonté mêmes, et, bien avant qu’un règlement nouveau les y autorisât, ils cherchaient avec foi à découvrir les jeunes intelligences, pour les développer et leur donner le goût du savoir. Grâces leur soient rendues, et qu’ils acceptent le témoignage de ma vive reconnaissance.
Les professeurs d’aujourd’hui mettent le même coeur à vous instruire. je les salue cordialement et je les remercie, ainsi que vos instructeurs militaires.
Vous allez embrasser la vocation militaire, celle qui courbe toute une vie sous une fière discipline, dont la grandeur dépasse la servitude, qui ne s’accommode que de probité et d’honneur.
Vous allez, d’abord dans les rangs modestes, puis dans les rangs plus élevés qui sont ouverts à votre courage, constituer une part solide des cadres de l’armée nationale dont la haute mission est de faire observer les lois de la République, de sauvegarder l’indépendance et l’honneur de la Patrie.
Vos aînés ont inscrits leurs noms dans les fastes militaires de notre Pays, sur tous les points du monde où s’est trouvé notre Drapeau. Votre monument aux morts atteste leur bravoure et leur sacrifice. Vous ne leur serez point inférieurs, et je sais qu’il est inutile que je vous fasse une leçon de bravoure.
Et quelque paradoxal que cela puisse paraître, le thème de ma courte allocution affectueuse va être celui de l’ambition. Je voudrais que le souvenir vous en restât vivace et profond et durable.
Parce que vous êtes pauvres, parce que vous n’avez à compter sur rien des appoints extérieurs dont profitent tant d’autres jeunes gens, parce que vous n’avez comme lot que votre tête et votre coeur, il faut être ambitieux !
Le sens de l’émulation vous est déjà donné par la nécessité où vous vous trouvez placés de ne vous élevés que par l’effort continu. Vous passez du primaire supérieur au secondaire, du secondaire aux grandes écoles, pour le Prytanée, au moyen de concours incessants. Voilà une première école fructueuse. Mais quel qu’en soit le résultat, rien n’est dit quand on a 20 ans ; tout est à faire, et tout est encore possible.
Quand vous aurez atteint un palier, adaptez-vous au nouveau milieu, sans trop d’étonnement, mais avec tact et mesure. Puis tendez vos ressorts pour atteindre l’échelon supérieur.
L’ambition n’est point l’arrivisme qui ne cherche ses ressources que dans l’intrigue. L’ambition sans idéal n’est qu’un vulgaire appétit, mais quand elle pousse à être le meilleur parmi les autres, elle est un sentiment noble en soi. Elle exalte les belles passions qui donnent à la vie sa saveur et sa féconde émotion : l’amour du travail, le sens de son imminente dignité, la soif de la connaissance, la joie de l’effort victorieux. Elle tue le scepticisme rongeur, elle triomphe de la lassitude. Elle rend la confiance en soi, qui n’est point sot orgueil ; elle est source d’optimisme et de foi.
Ainsi, l’ambition n’appartient qu’aux forts, parce que, seuls, les forts en sont dignes.
Vous vous rendrez donc forts par l’étude parce que la culture étendue est un des attributs indispensables de la force. Notre siècle sera très dur pour les paresseux et les ignorants.
Mais aussi et surtout, vous serez forts si vous avez le culte des valeurs spirituelles et morales sans quoi est infirme la personne humaine. C’est par elles que vous serez trempés. Vous vous garderez des petitesses, de la vulgarité, de la banalité. Par elles, vous goûterez le suc merveilleux que contiennent les grandes et belles choses : un poème, une peinture qui vous émeuvent, une belle cathédrale, une divine musique ; toutes les hautes leçons des chefs-d’oeuvres immortels qui ont tracé leur vie lumineuse par l’esprit et le coeur des hommes de tous les temps.
Voilà donc le vœu d’ambition que je forme pour vous  :
Goethe a dit : « Ich bin ein mensch, das heint ein kampfer sein. » « Je suis un homme, c’est-à-dire un combattant. »
il faut gagner la vie.
Soyez donc des combattants, gais, loyaux, au visage découvert, qui ne dépassent leurs rivaux qu’avec la conscience, qui suffit, de mériter leur estime.
Bonne chance ! Vous avez la jeunesse qui porte en soi l’espérance.
Soyez ardents et volontaire,
Soyez des hommes ! »

Au cours de la distribution des prix, la fanfare, sous l’habile direction du sergent Gidde, se fit entendre dans plusieurs morceaux fort bien enlevés.
Les élèves Desmettre et Lancelot, de la deuxième compagnie, qui scandent admirablement les alexandrins classiques, interprétèrent une scène d’Horace.
Et puis pour terminer cette belle fête, ce fut aux accents de la fanfare, l’impeccable défilé devant le monument aux morts.
Voici les extraits du palmarès :
Prix d‘honneur : Guy Lesage, Brand, Ernault ;
Prix tableau d’honneur : Boubour, Guédée, Le Forestier, Lesage, Quiniou, Schmidt, Yver, Brand, Chassain, Clée, Desmettre, Lebeschu, Le Friec, Méar, Goupille, Lafon.
Enseignement primaire supérieur, Excellence : Ernault, Robin, Brand, Lafon ;
Deuxième année, excellence : Brand, Gaiou, Garganne ;
Première année, excellence : Lesage, Bourbour, Endrès.
Prix de la camaraderie : René Lepinon, Jean Le Dall, Norbert, Le Pail, Alexis Capitaine.
Legs Quiban : Louis Thanguy.


Septembre

Une nouvelle arrivée.
Nous apprenons que le commandant Ourtin, venant de Compiègne, vient d’être nommé à la tête de l’EMP des Andelys en remplacement de M. le lieutenant-colonel Jourdan, nommé à Mostaganem.

L'Impartial du 28 septembre.
















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