Note
sur les informations recueillies quant à la période transitoire de l’EMP des
Andelys vers l’Éducation nationale.
En
juin 1968, fin de la dernière année scolaire (après les événements de mai 1968).
La nouvelle de la fermeture de l’École semble avoir été précipitée, dans son
exécution. (Préoccupation des cadres et employés quant à leur avenir ?).
Les clés auraient été remises à l’Éducation nationale en septembre 1968,
(témoignages recueillis, quant à la reprise des cours du collège (CET à
l’époque) dans le bâtiment de la compagnie C en septembre 1968 par une dame qui
entrait en 6ème dans ce nouveau bâtiment comme élève
Entre
juin et septembre c’est ce que certains témoins ont qualifié de déménagement. Qu’est-ce qui a été emmené par
l’armée, est resté sur place, utilisé par l’éducation nationale ? ... il
semble que de fait c’est la mairie des Andelys qui a assuré la pérennité des
lieux dans cette période transitoire.
Témoignages
recueillis quant au fait que les centres aérés de la mairie des Andelys à Le
Houlme sur mer ont été équipés avec
des lits pico venant de l’École.
Les
cuisines et tout le matériel sont restés
sur place. Elles ont été utilisées par la cité scolaire jusqu’en 1975 date à
laquelle il y a eu des rénovations.
D’août
1968 à janvier 1969, il y a eu des déménagements par des anciens de l’École
(personnel, élèves ?…) ou des personnes connaissant les lieux.
Des
camions de la ville, en journée, chargeaient du matériel … pour quelle destination ?
Ou utilisation ? …
Le
mess des sous-officiers et officiers entre le petit gymnase et le bâtiment des
professeurs (au-delà de la Cie A) a été vandalisé (vols et destructions) en 3
jours. (témoignages croisés).
J’ai
retrouvé un meuble provenant de la salle de sciences naturelles (installée dans
l’aile de la Cie B vers la salle de dessin). Il m’a été expliqué que dans cette
salle restait du mobilier, et des animaux empaillés dont la destination reste
inconnue. Meuble retrouvé chez un particulier ayant assuré la suite dans le
cadre de l’Éducation nationale.
Chez
..., se trouve une assiette de l’EMP décorée comme le plateau remis à J. par
mes soins.
Il
m’a été remis un club du golf miniature, clubs qui se trouvaient au poste de
police …
Autre
témoignage féminin : dans les derniers jours de juin 1968, elle avait pu
pénétrer en bleu dans l’École, et se restaurer avec des élèves au mess sous-officiers .
Selon son témoignage il n’y avait plus de structures réelles, de discipline,
d’encadrement, de contrôle, voire de sécurité.
Un
document m’a été remis qui est un historique de l’École militaire des Andelys …
Mon
sentiment est que dans bien des chaumières (normandes) de la ville
des Andelys, il doit y avoir des souvenirs de l’École, souvenirs devenus
familiaux, et traces d’un passé chaleureusement conservé, avec une grande
nostalgie.
Les
mois de juillet et d’aout 1968, ont été une période de grand trouble et
pourtant, l’anecdote m’a été rapportée d’un professeur se présentant à l’école
avec son affectation émanant du ministère de l’Éducation nationale (avec un peu
d’avance pour reconnaître les lieux) et qui s’est vu refuser l’entrée du site
par un militaire assurant encore la garde au poste de police !!!
L’Ecole
militaire préparatoire des Andelys va-t-elle disparaître ?
Avant que ne disparaisse cette année 1968
l’École militaire préparatoire des Andelys, nous avons cru bon de rappeler ce
qu’était son but et son avenir lors de sa construction en 1884.
Grâce à des documents qu’a bien voulu
nous confier M.Coutil de Guiseniers et des comptes-rendus parus dans l’Impartial
de l’époque, nous allons retracer ce que fut pour la ville des Andelys la
présence de l’École militaire préparatoire.
Une lettre datée du 18 octobre 1887 en
provenance de la mairie des Andelys et adressée à une notabilité de la ville en
réponse d’une demande de renseignements était ainsi libellée :
« Monsieur,
Je m’empresse de vous donner les
renseignements dont vous avez besoin sur l’École militaire préparatoire des
Andelys.
1) Par
convention avec l’Etat du 24 janvier 1884, la Ville des Andelys s’est engagée à
verser 600.000 F pour la construction et l’ameublement de l’école et à fournir
un terrain d’une contenance de 6 hectares environ pour lequel elle a payé
33.000F.
2) L’acquisition a eu lieu en vertu d’un décret
du 26 octobre 1884.
3) Les travaux ont commencé à la suite d’une
adjudication prescrite par une décision du ministre de la Guerre en date du 14
avril 1885. Les chantiers ont été ouverts en août 1885.
4) L’école n’est pas spéciale au 3ème Corps.
5) Personnel :
-
Commandant : M. le chef de bataillon
Dougnac de Saint Martin du 25ème de ligne
-
Commandant en second major : M. le
capitaine François du 4ème régiment de zouaves.
-
Trésorier : M. le lieutenant Dorgans
du 55ème de ligne.
-
Instructeurs : MM. le lieutenant
Leclercq du 53ème de ligne et le sous- lieutenant Villetary de Laguesie du
12ème de ligne.
-
Médecin : M. l’aide major de 1ère classe Belliard.
-
Officier d’administration : M.
Pointel.
-
Trois sous officiers adjudants, un
sergent-major, sous-officier clairon, tambour et environ 30 soldats, 4
professeurs civils sont adjoints pour l’enseignement classique.
-
L’établissement peut recevoir 500 élèves.
Actuellement l’effectif est de 174. Six sœurs de Saint Vincent de Paul sont
attachées à l’infirmerie et à la lingerie.
M. de Hérédia, ministre des Travaux
publics et des généraux délégués du ministre de la Guerre doivent venir
dimanche 23 octobre aux Andelys pour les fêtes d’inauguration, dont voici le
programme :
Samedi 22 octobre :
-
16 h : Distribution de pain aux
indigents. Le soir, retraite aux flambeaux.
Dimanche 23 octobre :
-
Réveil par les détonations. Diane par les
clairons et tambours.
-
Le matin arrivée des sociétés de
gymnastique et de musique.
-
A 9 h, groupement place Saint Sauveur au
Petit Andely de ces sociétés et d’un escadron de cavalerie.
-
A 11 h 30 : Réception des ministres
et des autorités militaires et administratives.
-
A 12 h : Concert place de l’hôtel de
ville par la musique du 28ème de ligne.
-
A 15 h 30 : Inauguration solennelle
de l’École.
-
Le soir brillantes illuminations.
-
A 20 h : Grand feu d’artifice par
Kervella sur le terrain de l’École militaire.
-
A 21 h 30 : Bal par souscription
dans les salons de l’hôtel de ville.
Du 22 au 29 octobre, grande fête foraine.
Les emplacements sont gratuits pour tous les saltimbanques et forains.
Outre le ministre des Travaux publics
assisteront aux cérémonies : les généraux de Guiny, Gallimard, Bérenger,
de Quélen et Raison. Les colonels Aubry, chef d’état major du 3ème corps, Treymüller du 16ème dragons, Belin de l’artillerie, les
lieutenants- colonels Stéfani du Train, Maire directeur du Génie, les
commandants Hovart du Génie, Dufour de la Gendarmerie, le sous-intendant
Darolle, le capitaine Feibel, les lieutenants Crespel et Redon et le personnel
militaire de l’École. MM. les sénateurs et députés, MM. les préfets de l’Eure
et de la Seine inférieure, MM. les sous-préfets de tous les arrondissements,
MM. les maires de Vernon, Gisors, Gaillon, Louviers et Evreux, les Sociétés de
musique de Vernon, Louviers, Muids, Pitres, Gaillon, Gisors, la compagnie de
pompiers et sa musique seront revêtues du nouvel uniforme.
On dit merveilles d’arcs de triomphe qui
seront élevés sur le parcours du cortège. Les officiers de réserve et de
territoriale pourront assister aux fêtes en tenue militaire.
Le ministre des Travaux publics et les
invités de Paris et de Rouen arriveront à dix heures en gare de Gaillon où les
honneurs seront rendus officiellement au ministre.
A 10 h 15 les voitures précédées de huit
brigades de gendarmerie se dirigeront vers les Andelys en s’arrêtant
probablement quelques instants à Courcelles sur Seine, Bouafles et Vézillon.
L’arrivée est prévue pour 11 h place du Petit Andely.
Inauguration
de l’école d’enfants de troupe.
Comme prévue, l’inauguration de l’École
militaire préparatoire des Andelys eut lieu le dimanche 23 octobre.
Les cérémonies se déroulèrent avec tous
les apparats prévus au programme comme le relate un compte rendu paru dans L’Impartial
du 25 et 30 octobre 1887 que nous reproduisons.
« A l’arrivée du train ministériel,
M. Maltié, préfet de l’Eure, reçoit le ministre des Travaux publics, M.
Hérédia, accompagné du général Gallimard, délégué par le ministre de la guerre
et du colonel Arvers, sous-chef de la direction de l’Infanterie au ministère de
la Guerre. La fanfare de Gaillon, une compagnie du 28ème régiment d’infanterie, le bataillon des
douaires et quelques brigades de gendarmerie étaient seules à l’arrivée.
L’escadron de cavalerie faisait défaut, comme les députés conservateurs que
l’on avait oublié d’inviter.
Le temps était superbe, à peine un léger
brouillard voilait-il les sites pittoresques que les touristes aimaient tant et
dont nous sommes si fiers. A Courcelles-sur-Seine, on avait planté des mâts
tricolores, à Bouafles un arc de triomphe avait été élevé. Après quelques
minutes d’arrêt dans cette commune, le cortège s’achemina vers Vézillon et
arriva bien vite au Petit Andely, dont l’entrée été décorée d’un arc de
triomphe en treillage orné de plantes et de fleurs et surmonté de l’écusson de
la ville des Andelys.
A 11h, devançant d’une demi-heure le
moment fixé, eut lieu la réception officielle sur la place du Petit Andely.
Les sociétés musicales de Vernon,
Louviers, Gisors, Muids et les Andelys et les sociétés de gymnastique y étaient
groupées, ainsi que la musique du 28ème de
ligne. C’est avec la plus grande indifférence qu’on reçut le ministre ;
aucun vivat, aucune acclamation. Cinq conseillers municipaux et quelques maires
des environs se joignirent au cortège qui se rendit à pied au Grand Andely
passant sous un arc de triomphe en feuillages.
En arrivant on apercevait un autre arc de
triomphe surmonté d’une inscription : Les Andelys à l’Armée.
Un déjeuner intime était offert au
ministre par le conseil municipal. A ce propos nous ferrons remarquer que le
conseil municipal était invitant, mais qu’il n’était pas invité !
Après le déjeuner le cortège officiel
s’est rendu à l’École militaire pour la cérémonie d’inauguration.
Nous avons déjà donné le plan de cette
école ; aussi bornons-nous à dire que les deux pavillons d’entrée sont
occupés par le personnel. Ils comprennent le logement du directeur, les salles
de rapport, les salles d’armes, la bibliothèque. Les deux bâtiments principaux
formant les côtés du carré sont occupés par les salles d’études, les dortoirs
et, sur la gauche, à l’extrémité de la cour, se trouve l’infirmerie-hôpital
avec salles de bain et la pharmacie. Au fond, face à l’entrée centrale se
trouvent la cuisine, qui occupe le centre, les salles de réfectoire, la lingerie
et la paneterie. Derrière se trouve le gymnase et, en arrière, le réservoir qui
distribue l’eau à tout l’établissement ; ce réservoir est alimenté par une
pompe à manège qui aspire l’eau à une distance
de plus de cent mètres.
C’est assez tard que commença la
cérémonie. Le général du Guiny passa en revue les enfants de troupe et les
sociétés de gymnastique, en présence d’une foule nombreuse qui avait envahi la
cour. Le cercle se forma ensuite et le général adressa un speech aux futurs
soldats.
Nous en donnons le résumé :
« Chers enfants, dit le général, je
viens au nom de M. le ministre de la Guerre, vous souhaiter la bienvenue dans
cette école créée pour vous et à l’inauguration de laquelle un ministre, M. de
Hérédia, vient représenter le gouvernement.
Vous vous destinez à la carrière
militaire, à la défense de la Patrie ; c’est la plus noble mission pour un
citoyen. A 18 ans, si votre conduite à l’école a été bonne, vous entrerez au
régiment. La tâche qui vous y attend est difficile à notre époque. En temps de
paix, vous commanderez à quinze hommes ; occupez-vous d’étudier leur
caractère, montrez de la bienveillance, veillez à leur bien-être.
En campagne vous commanderez à vingt ou
vingt-cinq hommes. Il faudra éviter les pertes inutiles ; vous entraînerez
vos soldats, en leur donnant l’exemple, au combat corps à corps.
Travaillez sous la direction de vos
officiers et de vos professeurs civils. Ils ont de grands devoirs à remplir et
ne failliront pas à la tâche. Soyez reconnaissants au ministre de la Guerre, M.
le général Ferron, qui assure votre avenir par la création de cette école.
Elevez vos cœurs, jeunes et chers enfants.
Montrez-vous reconnaissants des
sacrifices qu’on fait pour vous. N’oubliez pas ceux que la ville des Andelys
s’est imposés dans votre intérêt et, ayant toujours cela devant les yeux,
souvenez-vous que la devise de l’armée à laquelle j’appartiens est : Honneur
et Patrie ».
Ces paroles prononcées d’une voix forte
et vibrante sont accueillies par les cris répétés de Vive l’Armée et vive la
République.
Le soir un banquet eut lieu par
souscription dans la salle du réfectoire de l’école ou une longue table
disposée en fer à cheval reçut 150 convives.
M. Bizet, maire des Andelys, présidait,
avec à sa droite, M. de Hérédia, ministre des Travaux publics et, à sa gauche,
M. Galtié, préfet de l’Eure. (au début de l’article il était désigné sous le
nom de Maltié ?)
L’heure des toasts venue, M. Galtié prit
le premier la parole pour remercier le ministre des Travaux publics d’être venu
voir la nouvelle école militaire préparatoire. Il parla de la ligne de chemin
de fer Louviers – Saint Pierre – les Andelys, si impatiemment attendue.
M.Bizet, maire des Andelys, remercie à
son tour le ministre et but à sa santé puis termine en demandant l’achèvement
de la ligne de chemin de fer pour les Andelys.
M. le Comte d’Osmoy, sénateur, s’exprima
ainsi :
« Mes chers concitoyens,
Malgré les splendeurs et les joies de la
journée, c’est avec un profond sentiment de tristesse que je me lève au milieu
de vous.
Votre ami à tous, notre ami M. Milliard,
député, est éloigné, par de poignantes inquiétudes, d’une fête qui lui tenait
particulièrement au cœur.
Je bois à la gloire de ce qui est
l’honneur même de la France et son plus noble espoir.
Messieurs, à l’Armée ! ».
Ce toast fut accueilli par une triple
salve d’applaudissements.
M. le général de Guiny remercie M.
d’Osmoy de ses éloges à l’Armée, qui continue son œuvre et fera son devoir. Il
remercie aussi la ville des Andelys qui a fourni le terrain et une large
contribution pécuniaire pour la construction de l’école.
Il rappelle ensuite le voyage de Vernon,
aucours duquel il vit et entendit les vœux.
Vive les ministres et le chemin de
fer ! Vive l’école d’enfants de troupe et le chemin de fer !
« L’une ne va pas sans l’autre, dit-il en terminant, aussi je bois à la
ville des Andelys et à l’inauguration de son chemin de fer ».
M. de Hérédia
Le ministre des Travaux publics se lève
et se dit très touché de l’accueil que lui a fait la ville des Andelys. Il
aborda ensuite la fameuse question du chemin de fer.
« Le ministère, dit-il, n’est que
trop souvent obligé de résister à des demandes de chemin de fer, mais quand
l’intérêt de la défense stratégique est invoquée, il s’incline. La ville des
Andelys s’est montré si soucieuse d’avoir son école d’enfants de troupe que le
ministre prend l’engagement d’examiner son deuxième vœu. Il demande seulement
crédit.
Croyez à ma parole, ajoute-t-il,
malheureusement il y a la question des gros sous. J’ai l’habitude de ne
promettre que ce que je puis tenir. Ma bonne volonté vous est acquise. Je ferai
examiner par M. le recteur des chemins de fer cette question de la ligne qui
serait si nécessaire au développement de votre cité.
Une subvention de 750.000 francs est
assurée à la ville des Andelys. Si le concours du conseil est également assuré,
j’irai bravement à la Chambre demander le crédit complémentaire. Comptez-y à
bref délai.
J’ai gardé le souvenir de cette
inscription, aperçue lors de mon récent voyage en Seine pour l’inauguration des
travaux d’approfondissements du fleuve de Paris à Rouen :
Vive les Ministres ! Vive le chemin
de fer des Andelys !
La municipalité donnant le bon exemple au
reste du département, j’espère que le gouvernement donnera ce témoignage de bon
vouloir à la ville des Andelys. Le département de l’Eure est, dans certaines
parties réfractaire à l’idée républicaine, c’est une raison pour que la
République se fasse aimer par des gages de dévouement.
J’espère que la République tolérante,
ouverte à tous, finira par se rallier le département. Les hommes de
gouvernement sont convaincus que nul ne peut rien contre un gouvernement fondé
sur le droit et la justice. Pour nous, nous croyons que la République est assez
puissante pour ne pas craindre de tendre la main aux indécis, quand ils sont
sincères ».
Aussitôt après le discours du ministre,
tous les convives se levèrent pour admirer les splendides illuminations de
l’école et assister au feu d’artifice tiré dans la cour de l’école.
L’institution
des écoles d’enfants de troupe, son but, son avenir.
Voici comment était présentée l’école à
l’époque de son inauguration.
Il est peut être intéressant de donner à
cette place quelques renseignements sur l’institution des écoles d’enfants de
troupe.
La Loi du 19 juillet 1884 donnait ordre
de créer six écoles militaires préparatoires, soit quatre pour l’infanterie, à
Rambouillet, Montreuil-sur–Mer, St Hippolyte du Fort et les Andelys, une pour
la cavalerie, à Autun, une pour l’artillerie, le génie et le train, à Billom.
Ces écoles devraient s’organiser pour
recevoir chacune 500 élèves.
Depuis son origine jusqu’au vote de la
loi du 19 juillet 1884, l’institution des enfants de troupe n’a pour ainsi dire
eu pour objet que d’améliorer la position de certaines familles militaires en
les faisant bénéficier de quelques allocations de solde et de vivres, en les
dispensant de frais d’habillement, d’éducation et des soucis de la surveillance
de leurs enfants.
Cette institution était une source
d’embarras pour les régiments, et ne donnait que des résultats médiocres au
point de vue du recrutement des cadres et des sous-officiers.
Elle avait, en outre, l’inconvénient de
placer, dès l’âge de dix ans, les enfants dans un milieu dont l’influence sur
eux était souvent pernicieuse.
Il était du devoir du gouvernement de la
République de rompre avec ses fâcheuses traditions du passé, et de tirer de
l’institution des enfants de troupe tout ce qu’elle pouvait produire,
c'est-à-dire d’assurer l’instruction de l’enfant et son éducation et enfin de
créer une pépinière de jeunes sous-officiers intelligents et instruits.
On entre à l’école à l’âge de treize ans
et l’on y demeure jusqu’à l’âge de dix huit ans. Pendant les trois premières
années, l’enfant complète son instruction primaire et, au cours des deux
dernières années, il reçoit l’instruction militaire.
En échange, l’enfant est tenu de
s’engager, à l’âge de dix huit ans. Il est certain que l’enfant, ainsi élevé,
appartenant à une famille militaire, ayant reçu une éducation toute militaire,
sachant enfin qu’il faudra de toute façon subir la loi du service obligatoire,
s’empressera de choisir une profession conforme à ses goûts, et poursuivra
brillamment une carrière dont les débuts lui auront été rendus si faciles.
Tous les ans 600 enfants arrivés à l’âge
de dix-huit ans devront entrer dans les régiments, y apportant des habitudes
d’ordre, de travail, de discipline, de dévouement qui leur feront gagner
rapidement le grade de sous-officier.
L’école des Andelys, qui ouvre ses portes
avec 156 élèves, en recevra 150 de plus en 1888, 150 de plus en 1889 et
atteindra son plein en 1890.
La charge annuelle de l’école pour le
budget sera de 270.000 F lorsque l’établissement comptera 500 élèves, soit
220.000 F pour le personnel et 50.000 F pour le matériel.
Retranscription des articles de
l’Impartial en date des 6 et 13 janvier 1968
Conseil
municipal de la ville des Andelys séance du 22 janvier 1968.
M. le député maire a reçu de M. Messmer
une lettre qui lui confirme qu’il est en rapport avec son collègue de l’Éducation
nationale pour l’utilisation des locaux de l’École militaire. M. Tomasini a eu
lui-même mercredi dernier un nouvel entretien avec le ministre de l’Éducation
nationale à ce propos et un autre jeudi avec le ministre de la Jeunesse et des
Sports et il se fait un devoir d’en donner information à ses collègues.
L’École
militaire a reçu la visite d’inspecteurs généraux, de techniciens du ministère
de l’Éducation nationale et du ministère de la Jeunesse et des Sports car deux
possibilités sont offertes :
1°)
le ministère de la Jeunesse et des Sports prendrait ces bâtiments en charge
pour y installer un Centre régional d’éducation physique et sportif, attaché à
l’université de Rouen comme le CREPS d’Houlgate qui est rattaché à l’université
de Caen. Cet établissement formerait des professeurs d’éducation physique
(jeunes gens de 20 ans, garçons et filles) qui sont nommés professeurs
d’éducation physique après avoir passé deux à trois ans dans ces centres.
2°)
Le ministère de l’Éducation nationale prendrait en charge les bâtiments pour la
rentrée scolaire prochaine auquel cas plusieurs solutions sont actuellement
envisagées.
- Installation
d’un lycée de plein air décentralisé de Paris ; la décision définitive
n’interviendra que lorsque l’Éducation nationale connaîtra le résultat de
l’enquête à laquelle elle se livre dans les différents lycées parisiens pour
connaitre le nombre d’élèves de seconde, première et terminale susceptibles
d’être hébergés aux Andelys. Il est à noter que les étudiants des Andelys et de
la région pourraient fréquenter cet établissement.
- Installation
d’un collège d’enseignement technique dans tout ou partie des bâtiments.
- Réservation
possible d’une partie des locaux pour l’extension du CES des Andelys qui va
arriver à saturation d’ici 2 ans. Cette solution permettrait à la ville de
réaliser une grosse économie puisqu’elle serait alors dispensée de construire
le second CES de 600 places prévu au Vème Plan.
- Installation
d’un établissement pour l’enfance inadaptée.
Telles sont les solutions qui sont
actuellement à l’étude et qu’il est à souhaiter qu’une décision intervienne
rapidement sur la ou les options qui seront retenues.
Le problème du recasement d’une partie du
personnel, notamment du personnel andelysien, n’est pas perdu de vue, il en a
déjà été discuté avec les adjoints et certains conseillers qui font partie des
groupes d’études créés à cet effet et de toute manière le personnel sera
soutenu et des moyens seront recherchés pour qu’il puisse poursuivre une
carrière normale sans diminution et s’il
ne veut pas quitter les Andelys, lui trouver une situation conforme à ses
aptitudes et à ses capacités.
L’Ecole
militaire préparatoire des Andelys va disparaître.
(Voir l’Impartial des 6 et 13
janvier 1968)
Nous avions relaté, dans nos éditions des
6 et 13 janvier 1968, dans quelles conditions l’École militaire préparatoire
avait été construite aux Andelys en 1886, puis les réjouissances qui avaient
été organisées lors de son inauguration en 1887.
A cette époque, une loi datant du 19
juillet 1884 donnait ordre de créer six écoles militaires préparatoires,
soit :
Quatre pour l’infanterie :
Rambouillet, Saint Hippolyte du Fort, Montreuil sur Mer et les Andelys ;
Une pour la cavalerie, à Autun ;
Et une pour l’artillerie, le génie et le
train, à Billom.
Il été spécifié aussi que ces écoles
devaient s’organiser pour recevoir chacune 500 élèves.
Dès 1884 ces six écoles préparatoires de
cavalerie, d’infanterie et d’artillerie comptaient prés de 3.000 enfants
appartenant à des familles de militaires.
Celle des Andelys n’avait reçu que 400
élèves et cet effectif fut maintenu jusqu’en 1960.
Après la construction de cinq classes et
dortoirs nouveaux, l’École militaire préparatoire des Andelys portait son
effectif à 475 à la rentrée de septembre 1961.
Hélas, cette augmentation, cependant bien
accueillie aux Andelys, fut de courte durée.
En effet, les nouveaux regroupements,
décidés par le gouvernement en 1967, amenèrent l’École militaire préparatoire
des Andelys à ne pas admettre de nouveaux élèves à la rentrée de septembre ce
qui, de ce fait, ramena l’effectif de 475 en 1966 à 250 en 1967.
Ces regroupements devaient finalement
amener la suppression pure et simple de l’École militaire préparatoire des
Andelys.
Deux écoles d’enseignement général
resteront en fonctionnement en France pour former les futurs militaires,
soit : Aix en Provence, qui prépare pour Saint Cyr et Autun, puis l’école
technique du Mans.
La nouvelle de la fermeture de l’École
militaire préparatoire des Andelys suscite des discussions et de nombreux
commentaires sur l’avenir de l’établissement et depuis, on s’interroge aux
Andelys de savoir à quoi seront dévolues les installations de l’école.
M. Peyrefitte
en visite à l'École.
Dans notre numéro du 27 janvier 1968,
nous relations que, à la demande de M. Tomasini, député-maire, des contacts
avaient eu lieu entre M. Messmer, ministre des Armées et M. Fouchet alors
ministre de l’Éducation nationale concernant l’utilisation future de l’École
militaire préparatoire des Andelys.
Depuis, les études se poursuivent entre M.
Tomasini, député-maire des Andelys et les différents ministères, notamment le
ministère de l’Éducation nationale, qui s’intéresse aux possibilités d’ouvrir
un lycée de plein air décentralisé d’un établissement parisien et qui pourrait
également recevoir des élèves de l’arrondissement.
Autre possibilité mise à l’étude :
l’ouverture d’un collège technique jumelé avec un collège d’enseignement
secondaire, ce qui éviterait de construire aux Andelys le second C.E.G. prévu
au 5ème plan.
Enfin, les responsables se sont
intéressés à l’ouverture possible d’un établissement destiné à l’enfance
inadaptée.
D’un autre côté, le Ministère de la
Jeunesse et des Sports a estimé qu’il serait possible d’ouvrir un C.R.E.P.S.,
destiné à la formation des professeurs d’éducation physique et rattaché à
l’Académie de Rouen.
M. Alain Peyrefitte, ministre de
l’Education Nationale, lors de la visite qu’il fera aux Andelys le jeudi 29
février, se rendra à l’Ecole militaire préparatoire où, en présence de M.
Tomasini, député-maire, et de nombreuses personnalités départementales et
locales, il pourra se rendre compte sur la place des possibilités d’utilisation
de l’actuelle école militaire.
La fermeture
de l'EMP.
Ce n’est pas sans un certain regret que
les Andelysiens verront se fermer les grilles d’entrée de l’École militaire
préparatoire au terme de l’année scolaire de juin 1968.
Les Andelysiens ne verront plus désormais
circuler dans les rues de la ville les élèves de l’E.M.P. et ne pourront plus
admirer les défilés organisés à l’occasion de manifestations patriotiques et
populaires avec le concours de sa musique si réputée.
L’École militaire préparatoire des
Andelys laissera derrière elle un passé glorieux.
Elle fut brillamment représentée par ses
anciens élèves sur les divers champs de bataille de France, du Tonkin, du
Maroc, ainsi qu’au cours des combats qui eurent lieu pour la libération du
territoire en 1944.
Un monument aux morts érigé à l’entrée de
l’établissement porte les noms des élèves qui firent sacrifice de leur vie pour
la Patrie.
Sur le fronton du monument on peut lire L’École
militaire des Andelys à ses élèves morts pour la Patrie, puis des plaques
portent les noms des disparus ; chefs de bataillon, capitaines,
lieutenants, adjudants, aspirants, sergents, caporaux et soldats.
La ville des Andelys conservera avec
attachement dans ses annales, si riches déjà, l’histoire de son École
militaire. École militaire dont elle a d’ailleurs financé elle-même la
construction, l’État en échange lui apportant une ligne de chemin de fer et une
gare.
Aujourd’hui il n’y a plus ni gare, ni
chemin de fer.
Demain il n’y aura plus d’École
militaire.
Puisque M. Alain Peyrefitte, ministre de
l’Éducation nationale fait aux Andelys
l’honneur de venir s’informer sur place, ce qui marque sa volonté d’étudier le
problème à fond il pourra constater que l’État reste moralement en dette
vis-à-vis des Andelys et de son École militaire.
M. Alain
Peyrefitte ministre de l’Éducation nationale sera aux Andelys, jeudi prochain.
Le départ de l’École militaire préparatoire
des Andelys, dont nous parlons de nouveau par ailleurs, pose le problème de son
remplacement par un nouvel établissement qui en utiliserait les locaux.
Très logiquement les études s’orientent
vers un établissement d’enseignement.
C’est pour étudier le problème sur place
même, qu’à la demande de M. René Tomasini, député-maire, M. Alain Peyrefitte,
ministre de l’Éducation nationale, viendra aux Andelys jeudi 29 février,
accompagné de plusieurs hauts fonctionnaires de son ministère.
Il sera accueilli par M.Tomasini et son
conseil municipal, les parlementaires, le corps préfectoral et les membres du
corps enseignant.
Le programme de sa visite a été arrêté
comme suit :
16 h : arrivée et accueil à l’hôtel
de ville.
16 h 15 : Inauguration du C.E.S.
discours du ministre
17 h 15 Visite de la salle des sports et
du chantier de la maison des jeunes.
17 h 35 : Dépôt d’une gerbe au
monument aux morts.
17 h 50 : Visite de l’École
militaire préparatoire.
18 h 20 : Allocution du ministre à
la salle des fêtes. Vin d’honneur.
Retranscription des articles parus dans
l’Impartial du 24 février 1968
Distribution
des prix et cérémonie d’adieu à l’École militaire des Andelys.
La dernière cérémonie solennelle,
organisée par l’École militaire préparatoire des Andelys à l’occasion de la
remise des prix aux élèves de l’établissement, s’est déroulée mardi matin, sous
la présidence du général de corps d’armée Fayard, commandant la 2ème région militaire, assisté du général de
brigade Spitzer, commandant la 23ème région
militaire de Rouen.
Ce fut une émouvante cérémonie d’adieu
qui eut lieu cette année à l’intérieur de l’établissement pour marquer la
fermeture définitive de l’École.
C’est à 9 heures que le colonel Prieur
commandant l’E.M.P. accueillit à l’entrée de l’établissement, M. Gaveau,
sous-préfet, les généraux, les officiers et les personnalités civiles et
militaires des Andelys.
Une prise d’armes se déroula ensuite dans
la cour d'honneur où le général Fayard, après avoir passé en revue les élèves
de l’École et salué les personnalités présentes, souligna combien était grande
la tristesse de tous de voir fermer au 1er août les portes de l’École
militaire préparatoire, inaugurée en octobre 1887. Le général donna ensuite
lecture de l’ordre du jour que nous reproduisons ci-dessous :
« Officiers et sous-officiers,
professeurs et enseignants, personnels militaires et civils, élèves de l’École
militaire préparatoire des Andelys :
Après 80 années d’une activité
inlassable, au cours desquelles la population des Andelys l’entoure sans cesse
de son affection, votre École achève sa belle mission.
Tout au long des jours en effet, former
des esprits, exalter des âmes, fortifier des corps, tremper des caractères, est
ici la règle et, sous tous les cieux du monde, ceux des Andelys, toujours et
partout, restent dignes des espoirs placés en chacun d’eux.
Que l’École toute entière en soit fière,
et chaleureusement remerciée, que ses anciens élèves en soient, comme
vous-mêmes, assurés et réconfortés.
Fidèles aux traditions de discipline, de
travail, de courage et de dévouement qui marquent ici tant de générations, en
ce jour, vous vous tournez vers l’avenir avec confiance et espoir, certains que
dans les écoles militaires qui vous accueilleront, vous continuerez à vous
préparer aux grandes tâches de demain.
Je m’incline devant le souvenir de vos
morts dont tant sont tombés pour que vive la France.
Je salue une fois encore votre drapeau.
Elèves des Andelys, en
avant ! ».
Le général Fayard procédait ensuite à la
remise de la croix de chevalier de la Légion d’honneur à l’adjudant-chef
Vasseur, surveillant général à l’E.M.P., pour les faits de guerre que nous
avons déjà relatés.
Les élèves défilèrent ensuite entrainé
par la musique, et drapeau en tête jusqu’au monument aux morts de
l’établissement au pied duquel avait été déposé une gerbe de fleurs.
A l’issue de cette manifestation,
militaire et civile se rendirent dans la salle des sports où eut lieu la remise
des prix aux élèves de l’École.
Sur l’estrade montée dans la salle,
avaient pris pace le général Fayard, le général Spitzer, le colonel Prieur de
l’E.M.P., le colonel Aubry de la Gendarmerie de la circonscription de Haute
Normandie, le colonel Chabot délégué départemental, le colonel Mercier du
Génie, ancien élève de l’École, le colonel Guilbert représentant la direction
technique des armées interalliées, le commandant Lairé, les officiers de
l’E.M.P., les professeurs, M. Letourneur représentant M. Tomasini, maire des
Andelys.
L’honneur revint à M. Rioux, professeur
de Lettres à l’E.M.P., de prononcer le traditionnel discours d’usage.
Il fit une véritable leçon de
linguistique qui fut très écoutée de tous les élèves présents dans la salle.
Le général Fayard tint à rappeler que le
23 octobre 1887 l’École était inaugurée solennellement en présence du ministre des Armées. Puis il
poursuivit :
« La municipalité des Andelys avait
fait don du terrain et voté une certaine somme pour permettre d’édifier l’École.
Aujourd’hui, je tiens à remercier la ville des Andelys qui a fait beaucoup pour
l’E.M.P.
Pour la dernière fois, vous avez rendu
les honneurs au drapeau de l’École militaire préparatoire qui va rejoindre,
comme la plupart de vous, l’école d’Autun.
Je veux, pour terminer, vous souhaiter le
plus affectueusement possible Bonne chance ».
La distribution des prix aux élèves se
poursuivit et à 11 h 30 un apéritif d’honneur servi dans la salle du foyer
avait réuni une nombreuse assistance.
Palmarès :
Prix d’honneur décernés aux élèves qui se
sont distingués au cours de l’année tant en classe qu’en compagnie.
Prix offert par le ministre des
Armées : Francis Mugnier (classe de terminale D).
Prix offert par le général, chef d’état
major de l’armée de terre : Dominique Prunier (Classe de 1ere B).
Prix offert par le général, commandant la
2ème Région : Michel Quemeneur (classe de 3ème M1).
Prix offert par M. Granveau, sous-préfet
des Andelys : Charles Sapin (classe de 4ème M2).
Prix offert par M. Tomasini, député-maire
des Andelys : Daniel Poulain (classe de 5ème M1).
Prix spécial :
Prix de la Gendarmerie, décerné à un fils
d’un militaire de l’Arme ayant donné satisfaction en classe et en
compagnie : Christian Cassiede (classe de 1ère C).
L.BESSET
Retranscription de l’article paru dans
L’Impartial en date du 22 juin 1968.
Conseil
municipal de la ville des Andelys, séance du 16 – 09 – 1968
Problèmes scolaires.
Cet accroissement de la population des
Andelys réalisé et en perspective, impose également des devoirs et des
obligations en ce qui concerne les constructions scolaires.
Les promesses faites à M. le député maire
par le gouvernement ont été tenues.
L’École militaire préparatoire dont M.
Tomasini souligne encore avec quel regret le conseil et lui-même l’ont vu
quitter la ville, est remplacée par un collège d’enseignement technique.
En raison des péripéties des mois de mai
et juin cet établissement va sans doute devoir ouvrir avec un certain retard
puisque les travaux n’ont pas pu être finis mais autant il ne va y avoir cette
année que deux petites sections qui n’absorberont que 72 élèves au lieu des 400
prévus.
A la rentrée prochaine en octobre 1969
l’établissement compte fonctionner avec internat. Le problème du transfert de
l’École militaire du ministère des armées au ministère de l’éducation nationale
a posé toutes sortes de questions qui ont été réglées et M. le député maire
remercie ici tous les membres du conseil municipal qui ont aidé à les résoudre.
Cependant ajoute – t – il reste maintenant un point à régler, celui qui
concerne le personnel sédentaire demeurant aux Andelys et originaire des
Andelys en général, qui était à l’École. Il s’agit en fait de 8 personnes qui
sont dans une situation délicate : 4 d’entre elles sont absorbées par
l’éducation nationale sous réserve qu’elles soie d’accord, car en dépit des
pourparlers qui ont été engagés entre le ministère des armées et le ministère
de l’éducation nationale, jusqu’à présent ces 4 personnes ne peuvent pas être
intégrées à l’éducation nationale sur les bases des traitements qu’elles
percevaient à l’École militaire. La différence représente dans certains cas le
1/3 du traitement, ce qui évidemment n’est pas possible.
M. Tomasini a pris de nouveau rendez vous
avec le ministre de l’éducation nationale, il va lui reparler de cette question
et ira ensuite rendre visite au ministre des armées, pour savoir vraiment s’il
n’y a rien à faire. En fin de semaine il recevra les intéressés pour faire le
point avec eux et voir s’ils ont intérêt à se faire affecter dans un
établissement militaire à Vernon par exemple ou bien si leur intégration peut
être obtenue à l’éducation nationale avec un traitement identique ou quasi
identique à celui qu’ils percevaient lorsqu’ils étaient à l’EMP.
Par ailleurs une annexe du collège
d’enseignement secondaire fonctionnera dans les locaux de l’École militaire
puisque ceux du CES s’avèrent maintenant insuffisants. La ville est inscrite au
Vème plan pour un 2nd CES, mais en raison de la
libération des locaux de l’École militaire, l’installation de cet établissement
dans ces locaux évitera aux Andelysiens une dépense importante identique à celle
à celle que la ville a du engager pour la construction du 1er
collège d’enseignement secondaire. Egalement dans ces locaux de l’École
militaire, M. Tomasini a demandé à Mme l’inspectrice de l’éducation nationale
de voir s’il n’y aurait pas et ceci en rapport avec ses collègues des écoles
maternelles, la possibilité d’y installer une école maternelle car il est
évident que ce quartier dont la population s’accroit du fait de la mise en
chantier du programme de construction devrait être pourvu d’un tel établissement.
Il serait souhaitable également de
prévoir l’implantation d’une école maternelle,
route de Paix lorsque les pavillons dont la ville envisage la
construction en accession à la propriété seront implantés.
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