Janvier
Un décès.
Le 11
janvier est décédé Léon Charles Jesson, 17 ans et 8 mois, élève à l'École
militaire. (Il sera inhumé dans le carré des élèves).
Février
Demande de subvention.
Le
conseil municipal du 25 février après la lecture d'une lettre du conseil
d'administration de l'Association amicale des anciens enfants de troupe
sollicitant une subvention,
“ considérant
que les ressources de la ville suffisamment restreintes ne permettent pas pour
le moment de subventionner ladite association, décide de ne donner aucune suite
à la demande de l'association."
Une rencontre
sportive.
Le
5 février, au jardin public, l'équipe de foot-ball de l'École militaire a
rencontré celles de l'Union sportive brionnaise et de l'École primaire
supérieure de Louviers. Ces dernières n'ont du se contenter que du but unique
de consolation.
“
Nous félicitons vivement les brillants équipiers de notre École pour leur jeu
serré, leur brio et leur endurance ; ils ont fait plaisir aux andelysiens venus
nombreux à cette récréation dominicale qui les dédommageait un peu de leur
déception du dimanche précédent. Le foot-ball rugby est, en effet, un sport
trop américain, il n'est ni élégant ni gracieux et messied à notre caractère ;
je ne pense pas qu'il puisse s'acclimater en France. Dans tous les cas, il n'a
pas séduit les andelysiens, et nous engageons nos sociétés sportives à bannir
de leurs exercices ce jeu dangereux et seulement compréhensible pour quelques
initiés heureux, - oh ! Combien !
Nos
compliments également à M. Brisemontier qui a arbitré avec connaissance et
impartialité."
Note :
En réalité, le football-rugby a été développé par le pasteur Thomas Arnold à
partir de 1828, dans le but de réformer le système scolaire anglais, en luttant
contre l’indiscipline généralisée qui règne alors dans les high schools. Dans
l’esprit du réformateur, le jeu est étroitement associé au développement d’un
self-government des élèves, seule véritable œuvre d’éducation. Quant à l'avenir
de ce sport, encore une prévision erronée ...
Mars
Le commandant Cattey.
M. le
commandant Vantorre, commandant l'École militaire, ayant fait valoir ses droits
à la retraite pour raison de santé, a été remplacé par le commandant Cattey,
chef de bataillon au 101e RI à St Cloud. Le commandant Vantorre
laissera à l'École le souvenir d'un chef très aimé de son personnel civil et
militaire et dont le commandement était empreint d'une bienveillance toute
paternelle. Ses relations avec la municipalité et les autorités andelysiennes
ont toujours été des plus cordiales, en raison même de son esprit conciliant.
Le
commandant Cattey a pris possession de son commandement le 3 mars. A cette
occasion, il a passé une revue de personnel de l'École en grande tenue de
service.
Une disparition, un décès.
A la
suite d'une punition infligée par ses chefs, Théodore Beatrix, qui
accomplissait son service militaire à l'École militaire en tant que professeur
d'anglais et caporal instructeur, avait quitté la caserne dans la nuit du 21 au
22. On ne savait quelle direction il avait prise et les recherches effectuées
dans les jours suivants n'avaient donné aucun résultat. Ce jeune homme,
libérable le 2 avril prochain avait une conduite exemplaire et était très
estimé de ses chefs. mais sa conduite était quelque peu neurasthénique.
Nous
apprenons son décès à la lecture de la nécrologie du 12 avril suivant, mais
sans en connaître la raison. Il avait 24 ans et 5 mois.
Un recensement.
Le
dernier recensement fait apparaître un gain très minime de 16 habitants ( 5014
à 5030) pour l'ensemble de la population sédentaire du chef-lieu
d'arrondissement. Cette population se répartit en 3981 habitants intra-muros et
1049 hors les murs.
A ce
chiffre il y a lieu d'ajouter: École militaire 365, prison 11, hôpital-hospice
et établissement des vieillards 67, religieuses 5, nomades 6 et pensionnaires
internés 38.
Chronique sportive.
Le 5
mars se disputait un match de foot-ball association ( à distinguer du foot-ball
rugby) entre le SVSE d'Etrépagny et le MCA (Military Club Andelysien) de l'École
militaire. Le MCA remporte la partie par 7 buts à 1. La partie a été très bien
disputée de part et d'autre. Cependant, pendant la deuxième partie du jeu, un
équipier a reçu le ballon dans la région du ventre et a été obligé de quitter
la partie. L'adjudant Stoekel de l'École militaire lui a fait prodiguer les
premiers soins par le docteur Dimey.
Le 12
mars, une nouvelle rencontre entre le MCA et l'Athlétic Club Vernonnais. Le jeu
s'est disputé de part et d'autre avec un acharnement remarquable. Le MCA
remporte la victoire par 4 buts à 1. La partie a été très bien arbitrée par le
sergent Raulet de l'École militaire.
La préparation militaire.
"
les sergents instructeurs de l'École militaire apportent à nos jeunes gens l'expérience
résultant d'une pratique journalière et sont de précieux modèles pour nos
instructeurs locaux."
Un décès.
Léon
Ernest Adolphe Birette, 22 ans, soldat à l'École militaire est décédé le 28
mars. (Il a été inhumé au carré des élèves).
Manifestation en l'honneur de l'armée.
Le
mercredi 29 mars, le 39e RI a quitté le plateau d'Hennezis-Tourny et
était de passage dans notre ville. Faisant un crochet au droit de la place
Nicolas Poussin, le régiment vint défiler, drapeau déployé, devant la mairie où
se trouvaient réunis M. le sous-préfet, M. le maire, M. le commandant l'École
militaire, ainsi que les officiers, sous-officiers et élèves, cependant que la
musique de l'École était allé au-devant du 39e jusqu'à l'Hôtel St
Louis et, marchant en-tête, traversait la ville en exécutant ses pas redoublés
les plus entraînant.
Une
foule nombreuse, massée place Poussin, fit une chaleureuse ovation à nos
vaillants troupiers et les accompagna jusqu'à la sortie de la ville.
Avril
La Médaille militaire.
Elle a
été décernée à MM. Louis, adjudant maître-d'armes et Léguillette, adjudant,
sous-officiers à l'École militaire.
Un décès.
Le 13
avril, Joseph Michel Armand Carrère, 52 ans et 9 mois, chevalier de la Légion
d'honneur, capitaine commandant en second l'École militaire.
Mai
La fête des fleurs.
Le
syndicat d'initiative se félicite de rencontrer un entrain et un aussi
chaleureux accueil parmi les andelysiens et andelysiennes dans l'organisation
de la fête des fleurs du 4 juin prochain.
D'autre
part, sous la nouvelle impulsion du commandant Cattey, grâce à sa largeur de
vue et à son esprit d'initiative, l'École militaire marquera sa participation à
la fête de façon brillante.
Parmi
les prix qui seront attribués, notons ceux destinés à l'École militaire: 100
frs et prix en nature.
Juin
La préparation militaire.
Le
concours annuel institué entre les sociétés de préparation militaire de
l'arrondissement des Andelys se tiendra le 23 juin. Les exercices de tir auront
lieu à partir de 8 heures au champ de tir de Paix. L'après-midi, à partir de
15h, aura lieu la distribution des récompenses et la remise des médailles
officielles, des diplômes et de la coupe de l'Union.
Cette
cérémonie sera présidée par M. le sous-préfet, assisté de M. le maire des
Andelys, du conseil municipal, de M. le commandant de l'École militaire et de
MM. les officiers de la garnison.
La
fanfare de l'École militaire sera entendue au cours de la journée.
Une mutation.
Le
départ de l'adjudant Stoeckel et son remplacement par M. Berthélemy, nommé adjudant
à l'École.
Juillet
Récompenses
du ministère de la Guerre.
Dans
le cadre des récompenses accordées aux sociétés de tir et de préparation
militaire, notons:
M.
Dutrieux, lieutenant instructeur et M. Buffer sergent instructeur à l'École
militaire.
Des
publications.
La
naissance de Isabelle Emilie, fille de Georges Eugène Jacques, sergent
instructeur à l'École militaire et de Charlotte Gabrielle, son épouse.
Le
mariage de Jean Joseph René Besse, lieutenant instructeur à l'École militaire
et de Marcelle Camille Louise Octavie Chiganne, sans profession à Veneux-Nadon
(Seine et Marne).
Des promotions, des remplacements:
M. Gras, professeur, est promu officier
de l'Instruction publique. M. Guiblin, adjudant maître d'armes au 7ème
d'artillerie remplace M. Louis nommé au 104ème RI à Paris.
Le brevet de
topographie.
Le
dimanche 9 juillet, dans les salles de l'École militaire se sont tenues les
épreuves du brevet de topographie, sous la présidence du commandant de l'École.
Pour affirmer l'intérêt qu'elle porte à ces établissements militaires, la
Société de topographie de France avait pris dans son sein une commission
spéciale composée de son secrétaire général, M. Coeuret, des capitaines Eynaud
de Fay et Tassily. De son côté, le commandant de l'École s'était adjoint MM. le
capitaine Guicler, les lieutenants Dutrieux et Rousseau, ce dernier chargé du
cours de topographie, et de M. Lemercier, professeur de dessin, chargé de
l'enseignement de la panoramie militaire.
Les
interrogations ont porté sur la planimétrie, le nivellement, l'altimétrie, le
dessin perspectif, la lecture des cartes d'état-major, etc..., et les réponses
des candidats ont été des plus satisfaisantes puisque tous les élèves présentés
ont été jugés dignes du brevet délivré par la Société; 12 élèves mêmes ont été
admis avec la mention très bien et ont reçu les félicitations du jury qui
cependant, s'est montré plus exigeant cette année que les deux précédentes.
Voici, par ordre de mérite, les noms de ces excellents élèves: Camus, Botte,
Sarrazin, Le Milin, Guyot, Bertrand, Chaveau, Beslay, Le Guillou, Augé,
Chauchix. - 16 ont obtenu le brevet avec la mention bien, et 5 autres sans
mention; au total 32 élèves, plus un sous-officier, M. Buffet.
A
la suite de ce brillant examen, la commission a décidé d'envoyer à Paris,
l'élève Camus, admis le premier, pour prendre part au concours qui aura lieu
prochainement sous les auspices de la STF entre les champions de toutes les
écoles militaires préparatoires.
Cet
élève réussira brillamment à ce concours, puisqu'il sera classé premier entre
tous les candidats présentés par les écoles militaires préparatoires,
Rambouillet, Montreuil-sur-mer, Saint-Hyppolyte-du-Fort, les Andelys, Billom et
Autun.
Certes
on ne saurait inférer de la valeur d'une "tête", du "nègre"
comme on dit à Saint-Cyr, de la solidité d'un enseignement et de la tenue
intellectuelle de toute une école; cependant on peut légitimement prétendre
qu'un tel succès couronnant ainsi l'excellent examen du brevet élémentaire du
19 juin, témoigne d'un enseignement sûr, mieux dirigé que celui de certains
établissements universitaires où l'on compte avant toute chose sur la
partialité d'examinateurs dont la conscience est certainement plus large que
l'esprit.
Concours de
tir.
Lors
de la distribution des récompenses du concours de tir du 16 juillet, M. le
commandant Cattey, de l'École militaire, a insisté sur l'utilité de plus en
plus grande des sociétés de tir et de préparation militaire dont l'action doit
se joindre à celle de l'armée active pour donner à la France une armée forte et
victorieuse; s'adressant aux dames, il les a priées d'encourager dans les
sociétés de tir et de préparation militaire, leurs maris, leurs frères et leurs
enfants pour en faire de vigoureux et habiles soldats.
Résultats
de l'École militaire:
Maximum
6 balles et 30 points.
1er prix, vase offert par le
commandant Cattey: M. Papé, 6 balles, 18 points
2e prix, médaille de bronze
offert par le ministre de la Guerre: M. Koimann, 6 balles, 16 points
3e prix, mention honorable :
M. Jacques, 6 balles, 15 points
4e prix, mention honorable :
M. Leguillette, 6 balles, 13 points.
Les concerts
de juillet.
Le
2 juillet, Place Nicolas Poussin, lors de la fête sportive, sous la direction
de son chef, M. Loiseau :
Camaret, pas redoublé, de Blémant
Les Noces de Jeannette,
fantaisie, de Massé
Gracieux sourire, mazurka, de
Firgeot
La Fille de Madame Ango,
sélection, de Lecocq
L'Angélus, valse, de Wohanka.
Le
9 juillet, au jardin public:
Les Allobroges, pas redoublé, de
Gentil,
Martha, fantaisie, de Flotow,
Grâcieux Ssurire, mazurka, de
Furgeot
La Fille de Madame Ango,
sélection, de Lecocq
Les Cent Vierges, valse, de
Lecocq
Une
soirée concertante donnée le 28 juillet par la musique de l'École militaire a
obtenu un plein succès, tant par la brillante exécution du programme que par
l'affluence des auditeurs. C'est un précieux encouragement, aussi bien pour le
commandant de notre École que pour le maire de la ville, à multiplier le plus
possible ces soirées concertantes pendant la saison d'été; aussi bien la
musique municipale ne saurait mieux faire pour être agréable à la population et
à ses membres honoraires.
Fête
nationale.
La
participation de l'École militaire aux festivités du 14 juillet :
Le 13 juillet, grande retraite aux
flambeaux avec le concours de la musique de
l'École.
Le 14 juillet, à 9 heures, revue des
troupes de la garnison.
L'après-midi, concert par la musique de
l'École.
Le programme détaillé est en annexe.
La
distribution des prix.
Le
29 juillet, le matin a eu lieu la distribution traditionnelle à l'École
militaire.
La
cérémonie s'est tenue sous le préau des deux premières compagnies, décoré pour
la circonstance de guirlandes multicolores, de trophées de drapeaux, de
panoplies, de drapeaux et de dessins.
L'assistance
était peu nombreuse, à cause sans doute de l'heure matinale et de la chaleur
vraiment exceptionnelle. M. le chef de bataillon commandant l'École présidait
ayant à ses côtés : MM. le sous-préfet ; Lainé, maire des Andelys ; Sarrazin, conseiller général ; Milliard,
sénateur ; Lebesque, adjoint, Simon, conseiller municipal ; Albert, commandant
de territoriale ; Lamourret, lieutenant de gendarmerie ; tous les officiers et
les professeurs.
Après
l'exécution de la Marseillaise par la musique de l'École, la parole a été
donnée par le commandant à M. le professeur principal Desclaux. Le discours de
ce professeur qui avait pris pour sujet : " La formation d'un esprit et le
sens de la vie", fut un vrai régal littéraire. Aussi l'assistance ne lui
ménagea pas ses applaudissements.
Le
commandant prit ensuite la parole pour remercier tous ceux qui avaient bien
voulu se rendre à cette solennité scolaire, et eut un compliment charmant pour
les dames présentes auxquelles, par une très gracieuse attention, il fit offrir
un agréable bouquet de fleurs naturelles. Il tint à présenter les excuses de
MM. le colonel Delarue; Caron, adjoint au maire ; Hugot, conseiller
d'arrondissement; Bréhon, président du tribunal ; Hubert, inspecteur primaire,
etc … ; puis il félicita ses dévoués collaborateurs, notamment MM. le
professeur principal pour son beau discours ; le docteur Schenaebelé,
médecin-major ; le lieutenant Rousseau; le professeur Lemercier, et termina par
d'excellents conseils à ceux des élèves qui demain vont quitter l'École pour le
régiment. Cette dernière partie fut écoutée avec la plus flatteuse attention et
saluée par de vifs applaudissements.
Lecture
fut donné du palmarès.
Les Fêtes
Blanchard aux Andelys.
Jean-Pierre
Blanchard, aéronaute qui le premier a traversé la Manche en ballon, est un
enfant des Andelys où il naquit le 4 juillet 1753.
Le
compte-rendu de cette journée a fait l'objet de nombreux articles dans l'Impartial,
articles mis en annexe.
Notons
la participation de l'École militaire dans le cadre de la fête sportive
militaire.
Août
Un décès.
Le
23 août, l'Impartial signale le décès de M. Edmond Lioret, qui a bâti l'École
militaire et créé la briqueterie de l'École, qui passait autrefois ses vacances
en famille dans sa propriété de la briqueterie de Saint Paul, à Lyons
-la-Forêt. M. Lioret s'était retiré à Tanger où il était entrepreneur de
travaux publics.
L'Impartial du 28/8/1911
Un mariage.
Henri
Joseph Barthélémy Cantina, sous-officier à l'École militaire et Jeanne Germaine
Anaïse Thiret, couturière aux Andelys.
Une
naissance.
Marcel
Raoul, fils de Jules Gaston Lemercier, professeur à l'École militaire et de
Reine-Marguerite Rose, son épouse.
Septembre
Une
altercation qui tourne mal.
Le
23 septembre, à la suite d'une discussion entre deux caporaux de l'École
militaire, l'un deux nommé L..., qui était en état d'ivresse, porta un coup de
couteau à son camarade, qu'il atteignit au côté droit de la poitrine. L'état du
blessé, quoique grave, n'inspire pas d'inquiétudes.
Une
information judiciaire est ouverte par l'autorité militaire.
Des mariages.
Paul
Auguste Jules Bernard, caporal à l'École militaire, et Yvonne Augustine Groult,
repasseuse au même lieu.
Joseph
Marie Augustin Roquet, instituteur public, caporal à l'École militaire et
Clémentine Juliette marie Sanson, institutrice publique à Nantes.
Des
naissances.
Pierre
Etienne, fils de Emile Buffet, sous-officier instructeur à l'École militaire et
de Alice Augustine Capon son épouse.
Joséphine
Marie, fille de Xavier Cacciaguerra, adjudant à l'École militaire et de
Gabrielle Mélanie Converset, son épouse.
Deux départs:
M.
le médecin-major Schnaebelé est nommé au 17e régiment de chasseurs à
cheval à Lunéville.
Par
ses remarquables qualités professionnelles et son exquise urbanité, M.
Schnaebelé s'était concilié aux Andelys de nombreuses sympathies; toutefois aux
regrets que nous cause son départ nous joignons nos plus vives félicitations
pour le légitime avancement dont il est l'objet; Lunéville est en effet, un
poste de confiance pour un major et de choix pour un Alsacien marié avec une
Alsacienne.
Son
successeur est M. Josse, médecin-major des hôpitaux d'Alger.
Le
lieutenant Duroux est nommé capitaine au 90e RI à Châteauroux.
Octobre
Le programme
musical du mois.
La
musique de l'École militaire, jouera, au jardin public :
Le dimanche 22 octobre :
Après la revue, pas
redoublé, de Blémant,
Gilette de Narbonne,
fantaisie, d'Audran,
Gracieux Sourire,
mazurka, de Furgeat,
Panurge, sélection, de
Planquette,
Berceuse, valse, de
Waële.
Le dimanche 29 octobre :
Chicago, pas redoublé,
d'Alf. Lée,
Béatrix di Tenda,
ouverture, de Bellini,
La Mousmé, mazurka
japonaise, de Bizet,
Hymne Républicain, de
Rebatet.
Une nouvelle
rentrée.
Les
nouvelles recrues sont arrivées à l'École. Ces " jeunes bleus" se
feront un point d'honneur, personne n'en doute, à suivre les traces de leurs
" anciens".
En
effet, sur 33 élèves présentés aux examens du brevet élémentaire, 27 ont
obtenus ce diplôme. Ce brillant résulta, qu'envieraient beaucoup d'écoles
primaires supérieures, est tout à l'honneur des élèves et de leurs professeurs.
Novembre
Un incendie.
Le
8 novembre, vers 5 heures du matin, attribué à l'imprudence d'un fumeur, un
incendie s'est déclaré dans le bois de sapins situé sur la route d'Harquency,
près de l'École militaire, et appartenant à M. Barbey.
L'alerte
a été donnée par le sergent Buffet qui effectuait sa ronde dans l'enceinte de
l'École. L'adjudant Léguillette s'étant immédiatement rendu sur place a pu se
rendre maître du feu.
Un palmarès.
La
Société nationale des conférences populaires, sise à Paris, 4 rue Rameau, a
décernée les récompenses pour les conférences faites à l'École militaire
pendant l'année 1910-1911, et le zèle apporté à la propagande de l'oeuvre.
Citons
:
Le
lieutenant Dutrieux, hors concours. Depuis de longues années, il consacre tous ses efforts à cette oeuvre afin de suppléer aux
cours d'adultes obligatoires, tels qu'ils sont pratiqués en Allemagne, en
Suisse, en Belgique afin de distraire sainement
la
jeunesse
tout en l'instruisant.
MM.
Stoeckel, ex-adjudant, Raulet, sergent, Maingot, ex-caporal, diplôme d'honneur,
MM.
Dastugue, Marmillot, Thomas, élèves-chefs d'escouade, mentions honorables.
Les
programmes musicaux.
Au
jardin public, la musique de l'École :
Le dimanche 5 novembre :
On part, pas redoublé, de
Tellam,
Philinte, fantaisie, de
Mourgue,
Tout à la joie, polka, de
Farbach,
Le Voyage en Chine,
sélection, de Bazin,
Vénétia, valse, de
Wohanka.
Le dimanche 15 :
Même programme.
Le dimanche 29 :
Le Rêve passe, marche, de
Kriel,
Le Camp du Drap d'Or,
ouverture, Buot,
Mimma, polka pour piston,
de Leroux,
Faust, sélection, de
Gounod,
Espana, valse, de
Waldteufl.
Décembre
Une
naissance.
Isabelle
Emilie, fille de Georges Eugène Jacques, sergent instructeur à l'École
militaire, et de Charlotte Gabrielle, son épouse.
Une
décoration
La
Médaille militaire à l'adjudant Cacciaguerra, instructeur à l'École militaire.
Le prochain concert:
Le dimanche 3 décembre, au jardin public
:
Salut aux Héros, pas redoublé,
de Régart
Une Soirée au Trianon,
fantaisie, de Coquelet
Confidences, gavotte, de
Wesley
Mireille, sélection, de
Gounod
Marche Lorraine, marche,
de Ganne.
Sources: l'Impartial et les
comptes-rendus du conseil municipal de la Ville des Andelys.
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