1960 (1) : Des promotions, des mutations, des admissions, un jumelage , une arrivée, prise d'armes et distribution des prix. Palmarès des Prix 1959/1960

Février

Des promotions, des mutations.

Au hasard d’un passage à l’EMP nous avons eu le plaisir d’apprendre :

-        la promotion au grade de chef de bataillon dans les réserves du capitaine Messin, ancien officier adjoint, admis à la retraite sur sa demande et remplacé dans ses fonctions par le capitaine Goanir rentrant d’Algérie.

-        l’inscription au tableau d’avancement pour le grade de chef de bataillon, du capitaine Le Charpentier, affecté en Algérie.

-        la promotion au grade de capitaine à titre exceptionnelle du lieutenant Bigot, rentrant d’Algérie et remplaçant le capitaine Le Charpentier.

-        la promotion au grade de sous-lieutenant, chef de musique, de l’adjudant-chef Coulon, ancien chef de musique, muté au 99^ème BIA et remplacé à l’EMP par l’adjudant-chef Mercenne.

-        la promotion au grade d’adjudant, du sergent-major Cannesson.

Les nombreux amis de l’École ne manqueront pas de se réjouir de ces promotions

L'Impartial du 13 février 1960

Des admissions.

Le commandant d’armes de la place des Andelys communique :

Admission aux EMP en 1960 (extraits)

-        Prytanée militaire de La Flèche,  fils de militaire de carrière et fonctionnaires.

-        EMP d’enseignement général, fils de tout français ayant satisfait aux obligations militaires.

-        Ecole militaire Hériot, fils de militaire ou d’ancien militaire de carrière.

L'Impartial du 27 février 1960

Mai

Un jumelage.

Participation de la musique de l’EMP aux fêtes du jumelage des Andelys avec Castelfranco-Veneto, le samedi 4 juin à 21h15.

L'Impartial du 28 mai 1960

Juillet

Prise d’Armes et distribution des prix à l’EMP des Andelys.

Point final d’une année scolaire, la distribution des prix aux élèves de l’EMP des Andelys a eu lieu dimanche dernier et a été marquée par une prise d’armes sur la place Nicolas Poussin.

Cette éclatante cérémonie au cours de laquelle le Général Souhard commandant la subdivision de Chartres remis la croix d’officier de la Légion d’honneur au colonel Beharelle, ancien élève de l’EMP des Andelys et ancien commandant de gendarmerie de Rouen, s’est déroulée à 9h45 en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires notamment MM Ardisson sous-préfet des Andelys, Tomasini, député de la circonscription des Andelys, Delarue conseiller général, Cheneaux de Leyritz, maire des Andelys, des médaillés militaires de la section des Andelys avec leurs drapeaux et conduits par leur président M. Gambu, M. Turpault conseiller à la cour de cassation, ancien directeur de la gendarmerie et ancien élève de l’EMP d’où il sortit an 1912 pour être le premier admis à La Flèche, le commandant Riquet et Mme, le commandant Angebault et Mme, M. Legros ancien professeur de l’EMP et Mme, M. Lecomte et Mme, M Moinnet, M Dives commissaire divisionnaire honoraire et Mme, M. Lermitte vice-président du tribunal d’Evreux, le capitaine Lescure commandant la gendarmerie des Andelys et son adjoint l’adjudant-chef Desjobert, M Le Poitevin directeur d’école, les officiers et sous-officiers de l’EMP et des membres du conseil municipal des Andelys, …

Avant que soit procédé à la remise de la décoration le général Souhard accompagné de M. Ardisson sous-préfet, du commandant Robert de l’EMP, M. Tomasini député, Delarue conseiller général et Cheneaux de Leyritz maire passaient en revue les enfants de troupe de l’EMP puis venaient saluer les personnalités et s’incliner devant le drapeau des médaillés militaires.

A l’issue de cette manifestation eut lieu dans la salle du cinéma théâtre la distribution des prix aux élèves de l’EMP.

Le soir à partir de 21h30 eut lieu une grande soirée dansante animée par l’excellent orchestre Medinger et organisée dans la salle des sports de l’EMP coquettement décorée.

Un très nombreux public y assista et les fervents de la danse firent honneur à la magnifique fête.

L'Impartial du 2 juillet 1960

Palmares 1959/1960

Septembre

Une arrivée.

Monsieur le chef de bataillon Slino qui, succédant au commandant Robert , vient de prendre le commandement de l'École militaire préparatoire des Andelys a bien voulu nous recevoir pour nous parler de la rentrée de l'École, marquée par la brève cérémonie, l'autre vendredi, du lever des couleurs, en présence des cadres, des professeurs et des élèves.

On sait que l'École, qui enseigne de la sixième à la première, dispense uniquement l'enseignement Moderne. Elle groupe 400 élèves répartis en 13 classes : deux classes par année, avec une quatrième supplémentaire ouverte cette année.

Il convient de rappeler le magnifique succès remporté par l'École aux épreuves du baccalauréat du mois de juin avec 46 élèves reçus sur 52 présentés.

Parmi les professeurs, signalons l'arrivée de M. Beauté (français) qui succède à M. Becker ; de M. Mourer (allemand) à la place de M. Cohen, parti à Bordeaux ; de M. Baltus (anglais), remplaçant M. Dréno ; de M. Perret (histoire et géographie) ; de M. Sentilles (français), poste créé.

Parmi les cadres, le capitaine Muller arrivé d'Alger en remplacement du capitaine Miseroux, parti en A.F.N. ; l'aumônier Viguier succède à l 'aumônier Hamel et le médecin-commandant Fervel, remplace le médecin-commandant Boillet.

Si le commandant Slino parle volontiers avec beaucoup d'affection et de fierté de cette belle École militaire des Andelys, qu'il nous a dit toute sa joie de diriger désormais, il devient brusquement d'une extrème discrétion dès qu'il est question de sa personne et de sa carrière.

Une carrière cependant qui mérite particulièrement d'être rappelée et une personnalité que les Andelys sont désormais heureux de compter en leur sein.

Issu de Saint-Maixent, le commandant Slino s'est toujours intéressé de façon active aux questions de jeunesse, d'éducation et d'instruction, ce qui explique le choix heureux qui l'a envoyé à la tête de l'École militaire des Andelys.

Il est certes pas un étranger à notre région, puisqu'il y combattu en 1940 et que jeune lieutenant, le 11 juin 1940, à Vernon, il tenait Bizy face aux Allemands, au cours d'un violent engagement.

Après la campagne de France il participa à un réseau de résistance dans le Sud-Est de la France, avant de rejoindre l'Afrique du nord et de participer au débarquement de l'armée de de Lattre de Tassigny sur les côtes de Provence.

Il compte à son actif depuis, deux séjours en Indochine et un en Algérie, d'où il arrive maintenant précédé d'une renommée qu'attestent les élogieuses décorations qu'il porte, témoins d'une éloquente carrière et sur lesquelles nous n'insisterons pas, persuadé d'avoir encouru les reproches de sa modestie.

Que le commandant Slino nous permette simplement de saluer une nouvelle fois son arrivée à la tête de cette École militaire, si chère au cœur des Andelysiens et pour laquelle nous lui renouvelons nos vœux les plus vifs de succès et de prospérité.

L'Impartial septembre 1960