1930 (1) : Des décorations, un mariage, concert de trompettes, soirée de gala, une promotion, fête de Jeanne d'Arc, fête patronale, tirs de guerre, un mariage, fête sportive, la distribution des prix, la revue du 14 juillet, fête de fin d'année scolaire, des résultats d'examens, participation de l'école militaire à la vie andelysienne, concert association des Dames françaises, résultats scolaires, distinction honorifique, le 11 novembre.

Mars

Des décorations.     
M. Boulay, médecin-major à l’École militaire, est inscrit au tableau de concours pour la nomination de chevalier de la Légion d’honneur.
M. l’adjudant-chef Roze vient de recevoir la médaille de bronze de l’Éducation physique.

L'Impartial du 15 mars

Un mariage.
Mariage de Gaston Lemercier, architecte de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts, fils de notre excellent ami, M. Lemercier, professeur honoraire à l’École militaire des Andelys, avec Mlle Fauconnier, à St-Philippe-du-Roule Paris 1-3-30

L'Impartial du 8 mars

Concert de trompettes.
L’École Militaire représentée par Monsieur le lieutenant Bacquerie représentant M. le chef de Bataillon Mège, commandant l’École. Cinquante places sont réservées aux meilleurs élèves de l’E.M.

L'Impartial du 19 mars


Avril

Soirée de gala.
Au profit des sinistrés du midi, sous la présidence de M. Mège, commandant de l’École militaire et avec la participation des élèves.
Théâtre municipal.
« …quant à ceux qui aiment les tableaux vivants, ils seront servis à souhaits. Des jeunes gens de l’École Militaire, costumés d’une façon remarquable, tour à tour ont présenté :
Les Faucheurs, d’après le tableau d’Henri Martin ;
L’Appel aux armes, d’après une peinture de Humbert au Panthéon ;
La Marseillaise, d’après le bas relief de Rude ;
Le Rêve, d’après le tableau de Detaille, superbe apothéose, au cours de laquelle une cantatrice très estimée se fera entendre ;
(?) la petite pièce comique qui sera donnée par l’École militaire.

L'Impartial du 5 avril

Compte rendu de la soirée de gala.
… Ensuite venaient les poses plastiques présentées par les élèves de l’École militaire, sous la direction de M. Parrault, professeur de dessin. Cette partie de la soirée de gala fût quelque chose de véritablement grandiose.
Dans l’éclat des projecteurs ou des feux de Bengale des tableaux vivants évoquent tour à tour des peintures célèbres. Voici Les Faucheurs, puis l’Appel aux armes, puis le Serment des Horaces, tout cela invité à la perfection.
Le Maître Casano au piano joue des airs appropriés ; tantôt c’est la Marseillaise, quand se détache, superbe, la reproduction du bas-relief de Rude ; tantôt c’est le clairon de Déroulède quand surgit le combat d’après la tableau de David ; tantôt c’est la Marche funèbre de Chopin quand apparaît Debout les morts, tableau émouvant et tragique.
Et ce Pax labor, quelle superbe vision, avec ce flambeau qui brûle, là-haut, dans la main de la Liberté.
Certes, l’École militaire a droit à des félicitations toutes particulières car ses poses plastiques furent tout simplement admirables.

L'Impartial du 12 avril

Une promotion.
Par décision de M. le ministre de la Guerre, parue au J.O. du 17-4, sont promus au grade de sergent-chef les sergents Thibaud Rémy et Rose Donation, de l’EMP.

L'Impartial du 23 avril


Mai

Fête de Jeanne d’Arc.
Le dimanche 11 mai, à 15h., place Nicolas Poussin, concert par la fanfare de l’E.M.

L'Impartial  du 3 mai


Annonce de la fête patronale des 1er et  2 juin.
---- à 15h., place Nicolas Poussin, par la fanfare de l’E.M.

L'Impartial du 28 mai

Tirs de guerre.
Effectués par l’École militaire au champs de tir de la Paix. Il y aura réel danger.

L'Impartial du 31 mai

Un mariage.
José-Madelaine, fille de Edouard-Joseph-Fourtas Amiel, sergent à l’E.M. et de Hélène-Marguerite-Jouanot Loubet, son épouse, institutrice à Fresne-l’Archevêque.

L'Impartial du 22 mai.


Juin

Fête sportive du 29 juin.
Le Club sportif des Andelys ouvre sa saison d’athlétisme par une réunion réservée aux membres du Club et aux élèves de l’E.M.
Education physique :
Présentation d’une excellente section de l’E.M. par l’adjudant Lejeune dans une leçon.
Charleval : participation de la musique de l’E.M. au défilé à l’occasion du cinquantenaire de la Société de Tir.

L'Impartial du 12 juin


Juillet

La distribution des prix.
La distribution des prix aura lieu à l’E.M. le 13 juillet à 14h, sous la présidence de M. le général Détue.

L'Impartial du 6 juillet



La revue du 14 juillet.
Une revue de la gendarmerie, des sapeurs-pompiers et de l’E.M. sera passée par le chef de Bataillon commandant d’armes, le 14 juillet à 9H. sur la place Nicolas Poussin.

L'Impartial du 9 juillet

Fête de fin d'année du 16 juillet.
Samedi soir, selon une heureuse coutume, un beau concert de fin d’année scolaire a été donné à l’École militaire. Un nombreux public avait répondu aux invitations et ce fut avec le plus vif plaisir que l’on écouta les diverses parties du programme.
Tout d’abord, la fanfare de l’École, fort habilement dirigée, enleva avec brio Ville franche, pas redoublé. Puis le caporal Campagne détailla Orgueil du père, de Mousseron. On applaudit cette bonne interprétation, et ce fut le tour de M. Vauchel, l’excellent baryton andelysien, de se faire entendre dans Patrie, de Paladilhe, qu’il chanta avec talent et émotion.
Mlle Casano, qui prêtait également son gracieux concours à cette séance récréative, interpréta de sa très jolie voix, au timbre si prenant, Charles VI, ballade, de Halevy, et Marguerite au Rouet, de Schubert. Accompagnée de M. Vauchel, elle chanta encore, d’une façon parfaite, Le Duo du Pré aux Clercs, où son partenaire fit montre également de ses bonnes qualités de chanteur.
On eut encore l’agréable surprise d’entendre Mlle Casano exécuter, sur son violon, la Berceuse de Fauré, et l’Abeille de Schubert, qu’elle rendit avec une remarquable sûreté d’archet.
Le sergent Gidde donna ensuite à ses auditeurs, le régal d’un beau solo de piston : Fantaisie sur des thèmes écossais, de Busser. Avec le soldat Brun, ce fut la note comique : J’ai pris le train de Charlye et Perqué, de Périchot. On fit un succès à l’excellent comique, et la fanfare termina cette première partie du concert par la Marche des Femmes de Lehar, qui fut enlevée avec un ensemble dont il convient de féliciter le jeune et nouveau chef de fanfare.
A la reprise, la musique de l’École se fit encore applaudir dans La Gavotte des baisers, de Popy. Puis l’assistance se divertit de l’interprétation de Baloup écoute aux portes, comédie en un acte de Bastier. Interprétée avec un rare talent par MM. Barreau, Simon, Brun, Darré, Schneider et Thierry, cette comédie remporta le plus vif succès et les plus chaleureux applaudissements ne furent pas ménagés aux artistes amateurs.
Le tout se termina par la Marche Américaine, exécutée remarquablement par la fanfare.
Le piano d’accompagnement était tenu par le maître Casano et Mlle Louise Casano. Signalons que les décors, fort bien conçus, avaient été exécutés par les élèves Goyte et Maury.
Le lendemain, à 14 heures, la distribution solennelle des prix avait lieu sous la présidence de M. le général Détrie, commandant le 1er groupe de subdivision, à Rouen, commandeur de la Légion d’honneur.
Sous les grands arbres, en un cadre charmant, une estrade, décorée d’oriflammes et de guirlandes de feuillage, avait été dressée. Précédées par MM. le sous-préfet des Andelys, le général Detrie et le commandant de l’École, les autorités arrivent en cortège et prennent place sur l’estrade. On remarque la présence de MM. Bréard, conseiller général ; Ango, conseiller d’arrondissement ; Ourgel, archipêtre ; Krebs, lieutenant-colonel ; Brumeau, Briard, Colin, Labbé, conseillers municipaux ; Vallet, lieutenant de gendarmerie ; Coutil, archéologue ; Ménard, receveur des PTT ; le capitaine Troadec ; Rottier et Chaplain, lieutenants des pompiers ; Lemercier, professeur honoraire ; Debontridde, percepteur ; Delarue, avoué ; Bard, ancien vétérinaire ; Leroy, notaire honoraire ; Souday, adjudant de gendarmerie ; Montailler, secrétaire de la mairie ; Chérance, ancien huissier ; Marchand, vice-président des anciens combattants de 70-71 ; Sannier, négociant ; Guignet, receveur de l’enregistrement ; Priez, directeur de la Société Générale ; Fine, ancien professeur principale à l’École militaire ; Herment, notaire ; etc ...
Après l’exécution de la Marseillaise par la fanfare, a lieu le long et émouvant appel des anciens élèves morts au champ d’honneur.
Puis, la chorale, dirigée par M. Dubois, professeur, exécuta avec beaucoup d’ensemble Les bruits du soir de Max Lakane, cependant que le piano d’accompagnement est joliment tenu par Mlle France Dubois, âgée seulement de 9 ans.
Mais le moment des discours est arrivé. Voici M. le professeur de dessin Parrault, qui, dès les premierrs mots, met le public sous le charme de sa parole ardente et convaincante. Il a choisi pour sujet l’Art, et, dans une belle envolée, d’une haute tenue littéraire, il convie ses jeunes auditeurs au rêve et à la méditation ; Sans doute, il faut agir, et, plus que jamais, l’action est à l’ordre du jour ; mais, quand même, sachons rêver. Et M. Parrault, de nous parler de Poussin, cet illustre normand, et d’inviter ses jeunes élèves à jeter, sur le papier, pendant les vacances, quelques-uns des jolis sites de France, qui raviront leurs regards.
Les plus chaleureux applaudissements saluent ce très beau discours, et, après l’exécution impeccable d’une fantaisie sur Nabuchodonosor, par la fanfare, M. le général Detrie, président, prend à son tour la parole.
Reprenant avec éloquence, le thème de M. Parrault, il le complète, en quelque sorte, en ajoutant, à l’appel de l’artiste, l‘appel du soldat. C’est Napoléon, c’est Psychati, c’est Foch, qui, en même temps que des hommes d’action, nous donnent l’exemple d’hommes de méditation. On oublie trop, en notre temps, que c’est par la méditation qu’on enrichit son propre fonds. M. le général Detrie, dont les nobles conseils font impression, sur son jeune auditoire, souhaita à tous, pour finir, de bonnes et belles vacances et recommanda aux élèves d’avoir la plus profonde gratitude à l’égard de leurs professeurs, de leurs instructeurs et de leur commandant, qui travaillent par de tels conseils à former la France de demain, car, selon le mot célèbre, l’avenir ne vient pas vers nous, c’est de nos profondeurs qu’il surgit.
A peine les applaudissements ont-ils cessé, que, sur ce petit théâtre de verdure, dressé auprès de l’estrade, paraît Mlle Casano, qui enchantera l’auditoire par l’interprétation parfaite de Philémon et Baucis, de Gounod.
Puis, la proclamation des prix, par M. le professeur principal, alterne avec diverses auditions, vivement applaudies. C’est le jeune Crestot, âgé de 9 ans, qui déclame avec une émotion et un talent tout à fait extraordinaires, deux petites poésies. C’est encore Mlle Casano, qui joue fort bien une difficile romance pour violon, de Dancla, et qui chante ensuite, en véritable artiste, un admirable fragment de la Reine de Sabat, de Gounod.
C’est encore l’élève Gibeau, déclamant le Bon Gîte, de Déroulède ; l’élève Pelloux, détaillant fort bien un passage des Plaideurs, de Racine; l’élève Simon, interprétant avec esprit, la Tirade du nez de Cyrano de Bergerac. La chorale termina la séance récréative par la Marche Lorraine. A signaler qu’une gerbe de fleurs fut remise à Mlle Casano, ainsi qu’une autre à Mlle France Dubois, jeune pianiste de 9 ans. Le piano d’accompagnement était tenu par le maître Casano.

Le palmares :
Prix d’honneur :
1ere compagnie, Gaudan et Darré ; 2e compagnie Godefroy ; 3e compagnie Deprez.
Prix tableau d’honneur :
1ere compagnie : Darré, Gamache, Piette, Werhoeven ; 2e compagnie : Godefroy; 3e compagnie : Deprez, Bazinet, Berthelom.
Tir - Prix d’honneur :
1er prix Delatour ; 2e prix Damoy ; 3e prix Bodart ; 4e prix Perrot ; 5e prix, Bosquet ; 6e prix Javaudin.
Cours militaire – Topographie :
1ere compagnie : 1er prix Gaudan ; 2e prix Werhoeven ; 3e prix, Perrin ; 4e prix, Piette ; accessits : de Coëtlogon, Darré, Storhaye, Simon, Deprez, Schneider.
2eme compagnie : 1er prix Lorenzi ; 2e prix Lambert ; accessits : Dodu, Toublan, Artault.
Enseignement primaire supérieur :
Troisième année, Excellence :
1ere compagnie, 4e section Picard ; 1ere, 5e section Grimault.
Deuxième année, Excellence :
1ere compagnie, 2e section, Werhoeven ; 1ere compagnie 3e section Darré.
Première année, Excellence :
1ere compagnie, 1ere section, Rolland ; 1ere compagnie, 1ere section, Pellequin ;
2e compagnie, 2e section, Godefroy.
3e compagnie, 1ere section Deprez, 3e compagnie, 2e section, Berthelom.
Prix de camaraderie :
Legs de la famille Guenot, en souvenir de l’aviateur Guenot Maurice, tombé au champ d’honneur aux Andelys le 28 avril 1918 et veillé par les élèves de l’École militaire.
1ere compagnie Caminade, Dupont ; 2e compagnie, Delsaux ; 3e compagnie, Damoy.
Legs Quiban, prix Gabriel Quiban, sous-officier au 337e RI mort au champ d’honneur à Mormée, le 8 septembre 1914.
1ere compagnie, 5e section, Piozin.

Des résultats d’examens.
Le triomphal succès remporté par les élèves de l’E.M. aux examens de capacité, du Brevet élémentaire et du Brevet d’enseignement primaire supérieur, qui se sont déroulés à Evreux du 21 au 24 juillet : 40 admis définitivement sur 46 candidats, 27 au BE et 39 au BEPS, avec allemand comme langue vivante, soit 76 diplômes acquis.
Parmi les 29 lauréats du BEPS, 24 âgés de moins de 17 ans sont susceptibles d’entrer en seconde B au cours secondaire d’Autun, pour y préparer la baccalauréat ès-sciences. De là, ils iront au Prytanée militaire de la Flèche, avec la possibilité de s’ouvrir l’accès des grandes écoles de l’État, telles que Polytechnique, St Cyr, Centrale, Navale, …
Comme on le voit, notre modeste École se permet toutes les ambitions et nombreux déjà sont les anciens élèves qui les ont réalisées.
Quant aux autres, rien ne les empêche de prétendre à l’épaulette, puisque, grâce à leur solide instruction primaire supérieure, ils peuvent en qualité de sous-officiers, élèves officiers, suivrent les cours de St Maixent, de Poitiers, de Versailles ou de Saumur, selon l’arme dans laquelle ils désirent servir.
Et voilà pourquoi nous sommes fiers de notre École qui contribue à créer une pléiade de jeunes gens d’élite et d’excellents serviteurs du pays.

Une participation de l’École militaire à la vie des écoles andelysiennes.
Participation du capitaine Picot, de l’E.M., à la distribution des prix aux écoles communales.

L'Impartial du 26 juillet


Septembre

Concert de l’Association des Dames Françaises.
…. Service d’ordre assuré par un piquet de l’E.M. et les scouts.

L'Impartial du 24 septembre





Octobre

Des résultats scolaires.
Magnifique succès remporté par notre E.M. au concours d’admission en seconde B au cours secondaire d’Autun, 56 candidats venant de 5 écoles ; 32 admis dont 14 appartenant à l’E.M. des Andelys.

L'Impartial du 11 octobre

Distinction honorifique.
Mention honorable décernée à M. René Ramzeyer, professeur de lettres.

Résultats scolaires.
A noter que 2 élèves supplémentaires ont été reçus en seconde B.

L'Impartial du 25 octobre


Novembre
Le 11 novembre.
Manifestation patriotique du 11 novembre. Défilé avec la musique de l’E.M., les tambours et clairons des sapeurs-pompiers.

L'Impartial du 8 novembre

Compte-rendu :
Commencée le matin par un réveil en fanfare exécuté par les clairons et tambours du corps des sapeurs pompiers, la fête de l’Armistice a donné lieu, après une distribution de pain aux indigents, à une belle manifestation patriotique au monument des soldats andelysiens morts à la guerre.
Pour la douzième fois, Les Andelys ont célébré selon les rites consacrés, l’anniversaire de l’Armistice ; pour la douzième fois, les cloches de nos deux églises ont sonné le même chant de victoire pendant que le cortège défilait sur notre boulevard, sous les rayons d’un soleil pâle d’automne.
A 11 heures précises, M. le maire, assisté de son conseil, se plaçait à la gauche du monument et recevait les notabilités de la ville pendant que les diverses sociétés se groupaient en demi-cercle, leurs drapeaux déployés, pour rendre l’hommage sacré de la reconnaissance à nos chers disparus.
Nous avons pu remarquer la présence de MM. Beliard, sous-préfet ; Bréard, conseiller général ; Mège, commandant l’École militaire, entouré de ses officiers et professeurs ; le président du Tibunal ; le procureur de la République ; les anciens combattants; etc ...
La fanfare de l’École exécuta tout d’abord une marche funèbre entendue avec recueillement ; ensuite la fanfare de trompettes se fit entendre également dans un morceau de circonstance. Après la minute de silence pendant laquelle s’évoquent les plus douloureux souvenirs, les chœurs des enfants des écoles sous la conduite de M. Dubois (paroles et musique de M. Dubois) apporta la note émue d’une jeunesse instruite de ses devoirs envers nos libérateurs. Quelques coups de clairon intermittents résonnèrent comme un glas et la musique municipale ajouta à ce frisson du souvenir les sons graves d’une autre marche funèbre.
Des couronnes et des fleurs, symboles de notre culte et témoignages de notre hommage collectif, furent déposées au pied de ces pierres immortelles, puis les enfants furent appelés à défiler devant le monument pour graver profondément en leur coeur les hautes vertus de leurs aînés.
La Marseillaise clôtura cette imposante cérémonie et la foule se retira silencieusement se remémorant encore les phases d’une épopée qui restera comme l’une des plus grandes périodes de notre histoire.
Le matin, également une autre cérémonie du souvenir eut lieu à l’École militaire, devant le monument des anciens élèves tombés au champ d’honneur. Au cours de cette manifestation patriotique, la Médaille militaire fut conférée aux anciens combattants dont les noms suivent :
MM. Ernst Lecencié, caporal, à Cantiers ; Casimir Périer, caporal-fourrier, à Guerny ; Burel, soldat, à Heuqueville ; Fernand Thomas, à Hennezis ; Alexandre Caillet, sergent, à Hennezis.
L’après-midi, le public assista, à la manifestation sportive organisée au stade par le CSA avec le concours de la municipalité. Puis deux concerts furent donnés par la fanfare de trompettes (dir. Colin) et la musique municipale (dir. Daupley).

A 18h30, le Poilu andelysien, société d‘anciens combattants, que préside M. Boisson, réunissait ses membres à l’Hôtel de ville en un grand banquet au cours duquel les anciens poilus des Andelys après avoir écouté avec plaisir la spirituelle allocution de leur président, « y allèrent chacun » de leur gai monologue ou de leur joyeuse chanson. Après ce banquet, un bal très animé et qui se termina très tard, clôtura cette mémorable journée.

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