1925 : Médaille militaire, la préparation militaire, fête de la Sainte Clotilde, un concert, la fête nationale, meeting sportif, un décès, la distribution des prix, un départ, une erreur, la toussaint.

Janvier

Médaille militaire.
La Médaille militaire a été remise à un élève de l’École militaire, le jeune Gravereau, en mémoire de son père mort pour la France.


Mars

La préparation militaire.
Le CSA vient d’enregistrer un nouveau succès parmi les jeunes gens de la classe 1925 et qui suivaient les cours de préparation militaire, 3 se sont présentés à l’examen du mois de mars et tous trois ont brillamment satisfait aux épreuves du BPME. Ils ont obtenus dans la subdivision le classement suivant : n° 3 Bréard, avec 451 points ; n°6 Duwer, avec 430 points ; n° 11 Commecy, avec 345 points. Ce magnifique résultat honore non seulement le CSA, mais encore les officiers de l’École militaire et tout particulièrement l’adjudant-chef Roze dont le dévouement à la préparation militaire est bien connu de tous. Nous ne doutons pas qu’en présence d’un tel succès, les appelés de la classe 26 voudront suivre ces cours et profiter des avantages que donne le BPME. Le président du CSA est à leur entière disposition pour tous renseignements utiles.


Juin

Fête de la Sainte Clotilde.
Une section de bicyclettes fleuries montées par les élèves de notre École militaire en maillots blancs coupés d’écharpes mauves, bleues, jaunes, rouges ou vertes. Ces élèves se sont fait applaudir dans leurs exercices impeccables et leurs gracieuses évolutions (...) . Nous ne saurions oublier, pour être équitables, le char de la musique de la ville, celui des enfants de troupe coiffés de chapeaux de joncs ornés de coquelicots.



Un concert.
L’agréable fanfare de notre École militaire a donné un concert ce dimanche 28 juin, de 17 à 18 h sur la place Saint Sauveur du Petit Andely. Beaucoup de promeneurs qui se sont arrêtés pour l’entendre n’ont pas ménagé leurs applaudissements à cette petite phalange de musiciens dont les efforts sont méritoires et les progrès très sensibles : justesse parfaite, attaques très franches, très nettes, nuances bien observées, bonne sonorité, direction, ai-je besoin de le dire, ferme et fort habile. Nous félicitons vivement M. Planès et ses jeunes élèves de cette audition. Malheureusement, la plupart vont nous quitter aux grande vacances et à chaque rentrée, l’excellent chef est contraint de recommencer sa tâche ardue avec d’autres élèves presque jamais initiés au solfège.


Juillet

La fête nationale.
Précédée par un concert de la fanfare de l’École militaire et annoncée comme d’habitude par une retraite aux flambeaux qui cette année a été particulièrement suivie. On peut dire que la fête nationale a commencé dès lundi soir.
La chaleur nous prive de la revue de l’École militaire préparatoie, solennité militaire qui autrefois permettait aux andelysiens d’applaudir nos jeunes enfants de troupe.

Meeting sportif.
Comme les années précédentes d’ailleurs, l’École militaire des Andelys avait apporté au CSA son concours absolu, et l’on peut dire que la science technique déployée par le sympathique lieutenant Bauer a contribué pour une part inappréciable à la préparation du meeting et à son succès. Tous les plus petits détails avaient été prévus par M. Bauer, aidé dans sa tâche par l’adjudant Cau, le sergent Dechâtre, le commandant Rémion ayant mis à leur disposition le personnel nécessaire.
Les prix : au 100 m senior : Klayle, 3e prix, de l’École militaire ; au 1500 m senior, le 2 e prix à Le Chevalier ; un 60 m était réservé à l’École militaire préparatoire ; au saut en hauteur, Klayle a été 2e ; au poids, 1er Klayle avec 9m47 ; et la course de relais, gagnante : l’équipe de l’École militaire.
Brillante démonstration d’éducation physique par l’équipe de l’École militaire préparatoire dirigée par le sergent Dechâtre. Pour clôturer cette superbe séance l’adjudant Cau fit monter par les élèves de l’EMP des pyramides humaines que couronnent les pigeons lâchés par le Rapide andelysien. L’excellente musique d’enfants de troupe prêtait son concours à cette soirée, elle fut récompensée par des bans en son honneur de la magistrale exécution des morceaux portés au programme: Paris-Belfort, défilé, de Farigoul ; Idylle, intermezzo, de Planès ; En liesse, pas redoublé, de Turine ; Doux regard, mazurka, de Suli; la Marche des enfants de toupe, défilé, de Planès.

Un décès.
Décès de Louis Etienne Joseph Savary, 20 ans, soldat à l’École militaire aux Andelys.

La distribution des prix.
La distribution des prix aux élèves de notre École militaire s’est déroulée dans le cadre de verdure du parc qu’on dirait aménagé expressément pour de telles cérémonies. Des trophées de drapeaux fixés aux troncs des grands tilleuls et des oriflammes flottant au sommet de mâts tricolores apportaient à ce décor naturel leur note claire et patriotique.
Le programme fut ponctuellement suivi comme il sied d’ailleurs à toute organisation militaire. A peine les invités avaient-ils gagné leurs sièges réservés que la fanfare de l’École exécutait la Marseillaise écoutée debout, la main au képi pour les militaires, tête nue pour les civils. Puis M. le lieutenant Le Guevel faisait l’appel des anciens élèves morts au champ d’honneur dont les noms sont inscrits en lettres de deuil sur le monument. Nous avons pu constater avec émotion que cette liste funèbre s’est allongée depuis le 6 juillet dernier, jour de l’inauguration. De nouveaux noms gagnent maintenant la pierre du mausolée.


Octobre

Un départ?
C’est avec un bien vif plaisir que nous apprenons la nomination de M. Planès, notre sympathique chef de fanfare de l’École militaire des Andelys comme chef de musique au 27e bataillon de chasseurs alpins en garnison à Modane, Savoie. Les amis de Planès applaudiront avec nous la récompense bien méritée du travail acharné auquel il se livrait tout entier. il avait su, par ses qualités et ses aptitudes très remarquables, tirer de sa fanfare à l’École un des meilleurs partis que l’on puisse attendre des enfants. Il sera regretté dans notre ville où il avait conquis l’estime et le sympathie générales.

Une erreur.
C’est par erreur que nous avions annoncé dans notre dernier numéro la nomination de M. Planès comme chef de fanfane au 27e bataillon de chasseurs à Modane. Le sergent Planès quitte l’École militaire ayant terminé son rengagement qu’il n’a pas voulu renouveler pour des raisons personnelles. Il a demandé une place de chef de fanfare au 22e bataillon de chasseurs à Nice, place qui ne sera libre qu’en novembre.

Novembre

La Toussaint.
A l’heure indiquée le cortège précédé par les tambours, les trompettes, partit de l’hôtel de ville dans l’ordre suivant : l’École militaire avec son drapeau et sa fanfare, les soldats du cadre portant la gerbe de fleurs offerte par l’École.

Cette cérémonie du souvenir se termina par la Marseillaise jouée par la fanfare de l’École militaire.

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